À la veille de la réouverture, le 8 juin dernier, le chef Guillaume Gomez a accompagné le président de la République, Emmanuel Macron, dans le Drôme, avec Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi, Jean-François Girardin, président des Meilleurs ouvriers de France, Didier Chenet, président du GNI, Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, et David Sinapian, président des Grandes Tables du monde. Son objectif est à la fois pour prendre le pouls de la profession mais surtout pour trouver des solutions pour l’employabilité : “Il a été décidé de mettre en place le plus rapidement possible ‘52 semaines, 52 rendez-vous’, pour ramener du monde vers nos métiers, en aidant avec des formations très courtes, et attirer les savoir-faire vers les 110 000 emplois à pourvoir.”
Échanger avec les jeunes
Démarche complémentaire, le chef consacre beaucoup de temps à échanger avec les jeunes des écoles hôtelières et des CFA. “Avec le GNI, l’Umih, les écoles et les hôtelières, on est là pour se poser les vraies questions sur les problématiques du métier. Beaucoup de jeunes me parlent des horaires et des conditions de travail. Pourquoi ne restent-ils pas quand ils sont dans le métier ? Il faut aller vers un système différent, une meilleure reconnaissance de leur travail et une meilleure rémunération. Nous avons mis en place un groupe de travail sur ces questions. Le métier a évolué mais il doit continuer à changer.”
Dans le cadre de sa mission de valorisation des acteurs, au sens large, de la gastronomie française, Guillaume Gomez a également parrainé, le week-end du 18-20 juin, les premières journées nationales de l’agriculture.
Publié par Marie TABACCHI