Située au sein du Grand Hôtel Dieu, la Cité internationale de la gastronomie était destinée à devenir un lieu incontournable de la ville, valorisant notamment savoir-faire et produits de terroir. L’aventure aura toutefois tourné court, en raison d’un concept inabouti de l’exploitant et du désintérêt du public. L’épidémie de Covid a enfin précipité sa fermeture.
Malgré cet échec, la Métropole de Lyon a décidé de relancer le projet sans s’éloigner de la thématique d’origine : les liens entre santé et alimentation, l’objectif final étant de faire de cette cité un lieu totem du bien manger tourné vers une alimentation durable.
Création d’un comité d’experts
Cette nouvelle Cité de la gastronomie, à la forme hybride, rassemblera plusieurs lieux dédiés à l’éducation au goût pour les enfants, à la filière alimentaire et ses acteurs (issus de la restauration, de l’alimentation, de la santé et de l’agriculture), mais aussi à l’expérimentation et la formation. Pour construire le programme évènementiel, la Métropole a décidé d’impliquer l’ensemble des acteurs de l’alimentation, à travers la création du comité Rabelais, une concertation élargie qui avait fait défaut lors de la création de la Cité.
“Réunir des chefs, des professionnels de la nutrition et de la santé, de l’agriculture, des métiers de bouche… autour du ‘bien manger’ va nous permettre de transformer la Cité en un lieu incontournable des enjeux alimentaires de demain”, assure le chef étoilé Régis Marcon, membre fondateur du Fonds de dotation de la Cité internationale de la gastronomie. En fonction du projet validé, la Métropole se donne deux ans pour définir le mode de gestion et de gouvernance mais aussi les coûts de réalisation.
Publié par Stéphanie Pioud