"Les négociations doivent rester dans un cadre collectif". C'est le titre du communiqué de presse diffusé par les deux organisations d'employeurs, des chaînes hôtelières (GNC) et des chaînes de restauration (SNRTC), ce mercredi 6 octobre, suite aux annonces de Thierry Grégoire, porte-parole de la négociation sociale, au sein du syndicat de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH). Pour eux, "À l’heure de la sortie de crise, et alors que l’agenda économique laisse place à l’agenda social, il est indispensable que les questions cruciales d’attractivité de nos métiers continuent d’être traitées de façon collective et dans un cadre paritaire".
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"Le secteur de l’hôtellerie-restauration connait des difficultés durables d’attractivité, qui sont particulièrement aigües en cette période de reprise de l’activité. Les organisations professionnelles du secteur se sont engagées, en concertation avec le Ministère du Travail, à améliorer les salaires et les conditions de travail au sein de la branche HCR, dans un cadre défini de négociation entre partenaires sociaux. C’est pourquoi les organisations représentatives d’employeurs des chaines hôtelières (GNC) et des chaines de restauration (SNRTC) regrettent l’absence de concertation qui a mené à des initiatives individuelles, qui ne reflètent pas l’ensemble des problématiques auxquelles la profession est confrontée", indique le communiqué.
Les deux organisations cherchent, au-delà de la question des salaires, à travailler "sur d'autres leviers pour valoriser des métiers
de la branche". Des réflexions autour de la qualité de vie au travail des salariés par exemple ont déjà été menées.
GNC SNRTC Jean Virgile Crance #HervéDijols#