"Encore une fois nous sommes des boucs émissaires". Thierry Fontaine, président de l’Umih Nuit, est abasourdi suite à l'annonce de la fermeture imposée des discothèques pendant quatre semaines dès le 10 décembre. "Encore une fois nous sommes stigmatisés. Cette décision est symbolique. C’est juste histoire de dire qu’on fait quelque chose, s’insurge le syndicaliste. On nous croire qu’en fermant les discothèques les jeunes vont arrêter de sortir mais c’est utopique, ils sont déjà tous en train de chercher des villas pour fêter le nouvel an." Cette nouvelle est d’autant plus mal accueillie qu’aucune autre mesure n’a été prise par ailleurs. Pas de jauge, pas de demande de pass sanitaire à l’entrée des centres commerciaux. "Nous sommes la seule cible", insiste Thierry Fontaine, qui suppose un jeu politique, et rien de plus, dans cette prise de décision. Pour la question des aides, une réunion se tiendra cet après-midi avec les équipes de Alain Griset. Mais le professionnel ne s’attend à rien de ce côté-là, si ce n'est "des promesses".
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Publié par Romy CARRERE