du 3 avril 2003 |
VIE PROFESSIONNELLE |
n L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'UMIH
C'est à la suite des états généraux de la sécurité alimentaire que s'est déroulée, dans une ambiance studieuse, l'assemblée générale de l'Umih. On y décelait néanmoins les premières tensions préélectorales.
L'occasion pour
tous de faire le point sur la conjoncture et de comparer leurs premières impressions sur
les conséquences supposées de la guerre en Irak. Les hôteliers, premières branche à
rendre compte de leurs travaux, ont constaté une "dégradation de la
situation" bien antérieure au déclenchement des événements en Irak. "Depuis
novembre 2002, la profession enregistre une baisse de 10 à 25 % selon les régions. Mais
nous ne devons pas retomber dans les travers que nous avons connus entre 1994 et
1997", a martelé Roland Eguy, affirmant qu'il existait des signaux annonciateurs
de crise et que "des solutions pouvaient être trouvées avant". Pas de
fatalisme donc, le président des hôteliers mettait en avant la maturité des chefs
d'entreprise face aux situations de crise. Concernant les prochaines échéances
électorales, Roland Eguy a indiqué que l'ensemble de la Fédération hôtelière
réclamait la présence d'un "hôtelier de haut niveau" à la
vice-présidence ou à la présidence de la rue d'Anjou.
Ayant assuré durant plusieurs semaines l'intérim à la tête de la FNCBD, c'est
Jean-Marc Le Carour, fraîchement réélu à la présidence de la région Bretagne, qui a
pris la parole au nom des cafetiers et des discothécaires.
Vers un permis de licence
Devant "la prolifération" des chartes de bonne conduite signées entre
discothèques et pouvoirs publics, la FNCBD se penche aujourd'hui sur l'élaboration d'une
"trame commune" qui "permettrait d'éviter" les écueils
juridiques rencontrés sur le terrain. La branche travaille également au rattachement du
secteur de la nuit à la convention collective des CHR et désire mettre en place un "permis
de licence". Sorte de formation obligatoire destinée à toute personne prenant
ou reprenant une activité sous licence IV. La FNCBD a fait part, enfin, de sa volonté
d'obtenir le relèvement du taux de rémunération du PMU qui est actuellement de 1,6 % et
"qui pourrait passer à 2 %".
A retenir
w Une baisse de 10 à 25 % depuis novembre selon
les régions
w Optimisme pour la baisse de la TVA
w Création d'un chèque emploi service imminente
w Demande du relèvement du taux de rémunération PMU de
1,6 % à 2 %
w Vers la mise en place d'un permis de licence
w Les hôteliers veulent un "hôtelier de haut
niveau" à la tête de l'Umih
w Charlie Belisson et Philippe Villalon candidats à la
présidence des restaurateurs
Confiance sur le dossier TVA
Côté restaurateurs, Francis Attrazic s'est une nouvelle fois montré confiant en
matière de TVA et optimiste sur l'arrivée du chèque 'emploi service' dans la profession
malgré les remous qu'il déclenche dans les rangs des salariés. Le président de la FNR,
qui ne se représentera pas à ce poste, a rappelé pour finir l'importance, à ses yeux,
du développement du certificat de qualification professionnelle et la nécessité
d'obtenir la double appartenance CCI et chambre des métiers. Des dossiers qui devront
être pris "à bras le corps" par le futur chef de file de la
restauration. Francis Attrazic a, à ce sujet, lâché deux noms possibles, ceux de
Charlie Belisson et de Philippe Villalon. Tous deux lui ayant indiqué qu'ils "souhaitaient"
lui "succéder".
Sy. S. zzz76v
Candidature d'André Daguin
S'il plaît à André Daguin de briguer un prochain mandat à la présidence de l'Umih, celui-ci sera considéré comme un second mandat dans la mesure où son élection en 1997 comme président de la FNIH ne sera prise en compte, l'Umih ayant été créée après cette date, en 2000. Il n'aura donc pas à demander de changement de statut pour se succéder. |
Article précédent - Article suivant
Vos réactions : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts
Rechercher un article : Cliquez ici
L'Hôtellerie Restauration n° 2815 Hebdo 3 Avril 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE