du 29 mai 2003 |
MARKETING |
n PERPIGNAN (66)
Perpignan.
Inscrire Perpignan dans le premier cercle des villes françaises en matière d'accueil et d'organisation de congrès, c'est l'ambition affichée par la nouvelle équipe en charge des dossiers touristiques et culturels. Nommé à la tête du palais des congrès, du palais des expositions et de l'office de tourisme en janvier dernier, Patrick Casgha a entrepris un programme de réorganisation de l'ensemble de ces services. La gestion financière et la gestion du personnel des trois entités (130 personnes au total) viennent ainsi d'être unifiées en attendant la mise en place d'une centrale de réservations commune aux palais des congrès et des expositions. "Au-delà des économies liées à la réduction de nos coûts de fonctionnement, nous voulions associer l'ensemble des personnels concernés à la poursuite d'objectifs communs. Il s'agit entre autres d'augmenter le niveau de qualité des prestations proposées. Une première étape a été franchie avec les travaux de modernisation du palais des congrès. D'importants investissements ont ainsi permis d'améliorer le confort de cet outil, et il faut désormais changer nos méthodes de management", précise Patrick Casgha.
30 000 journées congressistes attendues à l'horizon 2005
Des efforts qui devraient permettre de doubler le nombre de journées congressistes, entre
15 000 et 20 000 ces 2 dernières années, et par voie de conséquence, celui des
nuitées. Après les traiteurs, Patrick Casgha s'apprête donc à rencontrer hôteliers et
restaurateurs perpignanais. "Nous allons définir ensemble un cahier des charges
en matière d'accueil et de services et donner un nouvel élan à la relation de
partenariat qui nous lie depuis plusieurs mois." Une dizaine d'établissements
implantés dans les environs immédiats du palais des congrès profitent déjà des
retombées liées à cette activité, entre 10 et 12 % du chiffre d'affaires pour le Park
Hôtel implanté à 500 mètres du site. Une relance de l'activité congrès plutôt bien
vue du côté des hôteliers. De récentes fermetures, l'hôtel Windsor en centre-ville,
et la situation financière plus que préoccupante d'une bonne dizaine d'établissements
témoignent en effet de la fragilité de l'hôtellerie perpignanaise soumise à la
concurrence des stations du littoral et de l'Espagne. zzz70
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L'Hôtellerie Restauration n° 2823 Hebdo 29 Mai 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE