du 28 Août 2003 |
CAFÉS |
n ORLÉANS (45)
Une centaine d'établissements et la ville ont signé un engagement afin d'harmoniser leur mobilier extérieur.
D'ici 4 ans, la
totalité des cafés et restaurants d'Orléans devra avoir renouvelé leur mobilier de
terrasse. Une charte a en effet été signée entre la ville, les professionnels
représentés par l'Umih du Loiret, la chambre de commerce et l'architecte des Monuments
historiques. Au total, 105 établissements, sur environ 150 terrasses répertoriées dans
la ville, ont accepté de signer cette charte qui doit permettre, selon Serge Grouard, le
maire d'Orléans, "d'harmoniser sans uniformiser le mobilier des terrasses qui
contribue à l'image de la ville. Le mobilier actuel n'est pas esthétique sans unité. Il
faut améliorer l'image que les gens se font d'Orléans en arrivant dans la ville".
La charte s'appuie sur un règlement municipal qui édicte les bonnes normes du nouveau
mobilier : dimensions des parasols, bois obligatoire pour le sol des terrasses, PVC
interdit pour les tables et les chaises, couleurs de référence imposées (écru, bleu
foncé, rouge vin et vert foncé). Des dispositions concernent également les bancs, les
garde-corps, balustres et jardinières avec, comme obligation, de laisser un passage
minimum et le libre accès aux services de la ville, etc.
Les établissements auront 4 ans pour acheter ce nouveau matériel et se mettre aux
normes, faute de quoi des sanctions seront appliquées avec la possibilité d'un "enlèvement
d'office de toute terrasse ou partie de terrasse non-entretenue, de présentation ou
d'implantation non-conforme". Pour aider cafetiers et restaurateurs à acheter ce
mobilier, la ville a décidé de faire un geste en acceptant de réduire sensiblement le
montant des redevances pour terrasses avec une baisse de 40 % en 2004, puis de 30 % en
2005 et 20 % en 2006. "Nous aurions préféré la suppression totale de cette
redevance, insiste Bernard Quartier, président de l'Umih du Loiret. Mais pour la
première fois nous avons été associés par la ville. En signant la charte, nous avons
le sentiment d'associer les cafetiers à la réhabilitation d'Orléans." Pour
certains professionnels l'achat d'un nouveau mobilier représentera un investissement
important, ce qui les conduit à se tourner vers les brasseurs pour supporter une partie
du coût de ce nouveau mobilier. La ville a également décidé d'organiser chaque année
le concours de la plus belle terrasse et de mettre son architecte-conseil à la
disposition des cafetiers. Autant d'éléments qui doivent permettre d'offrir une "image
plus chaude" de la ville et de donner un peu de couleur au centre ancien.
J.-J. Talpin zzz24
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L'Hôtellerie Restauration n° 2836 Hebdo 28 Août 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE