du 6 novembre 2003 |
ACTUALITÉ |
< MÉRIDIEN MONTPARNASSE À PARIS
Après 18 jours de grève, le calme est revenu dans l'enceinte de l'établissement parisien. Un protocole d'accord de fin de conflit a été conclu dimanche 2 novembre.
Chaque chose a une fin ! Après 18 jours de conflit sévère, la direction générale et les grévistes du Méridien Montparnasse ont trouvé un terrain d'entente. Suite à un travail de concertation mené par Daniel Schlesinger, médiateur désigné par l'ordonnance de référé rendue le 30 octobre 2003, les deux parties ont signé un protocole d'accord de fin de conflit, dimanche 2 novembre. Les bases de l'accord portent sur différents points parmi lesquels figurent notamment : le paiement sur le mois de novembre 2003 d'une prime exceptionnelle de 400 e bruts versée dans les mêmes conditions que celle octroyée en octobre dernier (déjà attribuée par Daniel Boudet, le directeur général de l'établissement), ainsi qu'une augmentation des salaires de base. Au titre de la négociation annuelle des rémunérations pour 2004, les salariés touchant moins de 1 250 e bruts bénéficieront ainsi d'une rallonge de 3 % dès l'an prochain, tandis que ceux percevant entre 1 251 et 1 500 e bruts profiteront, eux, d'une hausse de 2,5 % et de 2,2 % pour le personnel dont le salaire de base mensuel est supérieur à 1 501 e bruts. Le tout selon un calendrier précis.
Abandon des sanctions
S'agissant du paiement des jours de grève, point sur lequel avaient achoppé les
discussions, le médiateur est là aussi parvenu à mettre tout le monde à l'unisson :
"Les retenues opérées en octobre ne sont pas remises en cause. L'ensemble des
autres jours de grève (à partir du 21 octobre) sera intégralement compensé sur
les jours de RTT et RF (récupération des jours fériés)."
Parallèlement, il a été convenu que la négociation d'un nouvel accord d'intéressement
pour les 3 ans à venir devra se poursuivre afin d'aboutir à un accord avant le 1er
janvier 2004. Et que les faits survenus au cours du conflit ne donneront pas lieu à des
poursuites et sanctions de part et d'autre. "Nous venons de vivre une période
particulièrement difficile et éprouvante qui fait partie de notre histoire. Maintenant,
il faut reconstruire et concentrer notre énergie pour satisfaire nos clients", a
déclaré Daniel Boudet. Et de poursuivre : "Dans cet esprit, il ne doit exister
aucun sentiment de revanche, vengeance ou chasse aux sorcières."
Reste maintenant à savoir si les centaines de clients ayant vécu ces manifestations sont
prêtes à reprendre le chemin du Méridien Montparnasse...
C. Cosson zzz36i
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L'Hôtellerie Restauration n° 2846 Hebdo 6 novembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE