du 13 novembre 2003 |
ENTREPRISE |
< TOULOUSE (31)
La Ville rose accueille depuis septembre son premier bar à eaux. 18 eaux minérales des quatre coins de l'Europe, sur place ou à emporter, valent à la famille Barbe plusieurs passages, télé.
Le 4 septembre dernier, Frédéric Barbe, 22 ans, et sa belle-sur Valérie Renard-Barbe, 32 ans, gérante majoritaire, ont ouvert Chez Théaux, compilation malicieuse de salon de thé et de bar à eaux, le premier bar de la ville. A la carte, des classiques, déclinées en 3 gazeuses et 8 plates, pures ou aromatisées, chez Badoit, Evian, Volvic, Perrier et Perrier Fluo, Vittel, San Pellegrino, Hépar, chez Taillefine. Et 10 eaux 'spéciales' du Pays de Galles, d'Italie, d'Autriche, d'Allemagne, qu'ils achètent à un fournisseur unique. "Pour la France, nous avons choisi la Chateldon, la célèbre eau au goût rocheux et raffiné que buvait Louis XIV et l'Alsacienne Wattwiller, conseillée aux femmes enceintes", explique Frédéric Barbe. "Elles sont commercialisées au format 75 cl ou 1 L. On peut choisir son eau depuis la rue, à travers la vitrine, ce qui nous vaut un afflux important de gens qui poussent la porte par curiosité." Les eaux sont à consommer sur place ou à emporter, entre 1,80 e en 75 cl pour l'Allemande Gerosteiner jusqu'à 5 e pour la plus chère, la Galloise Ty Nant. "Cela nous assure une marge brute de 30 % en appliquant la règle de trois (le prix de revient à l'unité multiplié par trois)." Parmi les clients, une forte proportion de femmes. Pour ouvrir leur bar à eaux, Valérie Renard-Barbe et Frédéric Barbe ont acheté le fonds de commerce 16 200 e et choisi la location-gérance (320 e de loyer mensuel).
Diversification pour éviter les déboires
Ils ont minimisé les risques, se calant sur l'activité salon de thé de l'ancien
propriétaire et développant un service de restauration le midi. L'après-midi, une
dizaine de personnes viennent spécifiquement pour l'eau. Ils enregistrent 30 couverts le
midi (ticket moyen de 12 e eau comprise). Les plats du jour, les salades et les soupes
sont consommés les trois quarts du temps avec une eau à la carte, mais ils proposent du
vin de pays au verre ou au pichet, au quart restant. "Colette (N.D.L.R. : le
magasin ultratendance de la rue du faubourg Saint-Honoré à Paris) et les Galeries
Lafayette sont les deux seuls points de vente en France de l'eau de Fidji, poursuit
Valérie Renard-Barbe. Ils l'écoulent à 500 e la bouteille ! Les eaux
parfumées, citron-genévrier, menthe poivrée, sont devenues un vrai créneau commercial,
l'eau pure qui nous restitue nos besoins en magnésium également." L'eau leur
assure déjà 15 % de l'activité. "Si nous arrivons à monter à 30 %, nous
développerons une carte d'eaux du monde entier." zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2847 Hebdo 13 novembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE