du 13 novembre 2003 |
EMPLOI |
< VOLONTARIAT INTERNATIONAL EN ENTREPRISE
Le nouveau VIE est plus souple et plus avantageux pour les entreprises.
Avec le Volontariat
international en entreprise (VIE), les PME peuvent s'offrir un cadre à l'export sans
avoir de filiales implantées à l'étranger. Et envoyer de jeunes volontaires, âgés de
18 à 28 ans, pour effectuer, pendant 6 à 24 mois, des missions de prospection de
marchés extérieurs sur lesquels elles souhaitent s'implanter. L'Etat dote le volontaire
d'un statut public, ce qui exonère l'entreprise de toute prise en charge sociale,
celle-ci devant s'acquitter d'une indemnité forfaitaire mensuelle variable en fonction de
la destination du jeune et des frais de gestion de son voyage. Avec la disparition, depuis
septembre dernier, des frais d'adhésion à Ubifrance (agence française pour le
développement international des entreprises), le coût d'un VIE envoyé, par exemple, 12
mois à Singapour, est de 21 633 e, 15 290 e en Tunisie. Des aides régionales
financières peuvent être attribuées aux entreprises qui peuvent également intégrer le
coût d'un VIE dans une assurance prospection Coface.
Afin d'être totalement associé à la réflexion sur la politique de développement
international de la PME, le jeune peut rester 5 mois, soit 165 jours, en France, contre 1
mois précédemment.
Tutorat ou parrainage
Accessible via un numéro Azur (0 810 659 659), la cellule VIE/PME renseigne les chefs
d'entreprise sur la procédure, les aide à recruter le candidat adapté à leurs besoins,
instruit les dossiers et les appuie dans leurs démarches.
A l'étranger, la prise en charge du volontaire peut s'effectuer sous 3 formes. Le tutorat
est une formule par laquelle de grands groupes français ou des missions économiques
mettent à la disposition des PME leur structure et leur expérience.
Le volontaire peut aussi être parrainé dans le cas où l'encadrement est jugé
insuffisant pour le bon déroulement de la mission.
Le parrain est choisi en liaison avec le Comité national des conseillers du commerce
extérieur et la mission économique du pays concerné. Enfin, les PME peuvent se partager
un VIE dont la mission sera donc répartie entre ces différentes entreprises. Celles-ci
ne doivent pas être concurrentes. Un seul lieu d'accueil est alors nécessaire.
Au 1er octobre, le ministère délégué au Commerce extérieur recensait 2 198 jeunes en
mission et 43 000 inscrits au centre d'information pour les volontaires internationaux. Et
si la majorité atteste d'un niveau de diplôme bac + 5 ou plus, 6 % ne sont pas
bacheliers, 550 candidats étant titulaires d'un CAP ou d'un BEP.
L. Anastassion zzz54o zzz54r
Un dispositif ouvert à tous
Le VIE s'adresse ainsi aux jeunes, femmes et hommes, de 18 à 28 ans :
* de nationalité française et dégagés le cas échéant des obligations militaires,
* ou aux ressortissants d'un autre pays de l'Union européenne, en règle, le cas
échéant, avec les obligations du service national de leur pays,
* qu'ils soient étudiants (par exemple, en recherche de stage), en recherche d'emploi
ou déjà en activité,
* intéressés par un large éventail de spécialités - commerce, recherche,
ingénierie, finance, logistique... - dans de nombreux domaines : culture, santé,
humanitaire, enseignement, services...,
* quel que soit leur niveau de formation (CAP, bac, diplômes d'études
supérieures...).
Renseignements disponibles sur www.civiweb.com
Source : www.commerce-exterieur.gouv.fr
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L'Hôtellerie Restauration n° 2847 Hebdo 13 novembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE