du 04 decembre 2003 |
COURRIER DES LECTEURS |
Je suis à la recherche d'une information de type règlement, arrêté, décret qui préciserait, pour un restaurant, le rapport à observer entre la surface d'un local et le nombre de places assises maximum. Pouvez-vous m'aider ? (J.C. de Blagnac)
La réponse à votre question se trouve dans le règlement de sécurité contre les
risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public. En effet, ce
règlement prévoit que pour les établissements de type N, c'est-à-dire les restaurants
et les débits de boissons, "l'effectif maximal du public admis, déduction faite
des estrades des musiciens et des aménagements fixes autres que les tables et les
sièges, est déterminé selon la densité d'occupation suivante :
4 Zones à restauration
assise : 1 personne par mètre carré
4 Zones à restauration
debout : 2 personnes par mètre carré
4 Files d'attente : 3
personnes par mètre carré".
Par conséquent dans votre salle de restaurant, vous ne pouvez pas prévoir d'installer
plus d'une personne assise par mètre carré. Il s'agit là de règles minima de
sécurité. Quant à l'aspect technique de l'aménagement, il va dépendre de la
disposition des lieux, mais sachez que vous pouvez prévoir 1 à 1,50 m2 par place. Ainsi
pour un restaurant de 50 places, vous pouvez compter entre 50 et 75 m2 pour la salle de
restaurant. zzz66s
Où se procurer le cuiseur à ufs Eizen ?Directrice d'un hôtel-restaurant, je souhaite améliorer le buffet des petits-déjeuners. Pour cela, je suis à la recherche d'un cuiseur à ufs automatique. Pouvez-vous m'indiquer où je peux acheter cette machine ? (D.R. de Saulx-les-Chartreux) Vous pouvez par exemple vous
procurer le cuiseur à ufs dénommé Eizen, proposé par la société Cuizen. Cet
appareil est spécialement adapté aux professionnels de l'hôtellerie et de la
restauration pour la préparation et le service des oeufs à la coque et des oeufs
mollets. Il permet de cuire 12 ou 24 ufs à la fois et de les maintenir au chaud et
parfaitement cuits pendant deux heures après leur cuisson sans surveillance et sans
surcuisson, ce qui permet de conserver toutes leurs qualités gustatives et de texture.
Cet appareil ne nécessite aucun branchement électrique et fonctionne automatiquement.
Vous pouvez donc facilement le disposer sur votre buffet de petit-déjeuner pour permettre
à vos clients de se servir eux-mêmes grâce à une pince adaptée et fournie avec
l'appareil. Eizen permet aussi la préparation suivant le même procédé, d'ufs
mollets pour votre restaurant. Ceux-ci, prêts avant le coup de feu, pourront être servis
de manière optimale au cours du service. Cuizen Où se procurer le livre Ouvrir un camping ?Je suis à la recherche de renseignements concernant l'hôtellerie de plein air. Pouvez-vous me conseiller un ouvrage ? (A.B. de Villards-sur-Thones) La notion d'hôtellerie de
plein air renvoie à l'activité de camping au sens large, c'est-à-dire englobant le
camping sous toutes ses formes. L'activité de camping s'est fortement diversifiée depuis
quelques années, et divers types de campings s'adressent aujourd'hui à des clientèles
différentes, mais ils ont tous pour point commun une offre de base, alliant plein air,
nature, liberté, associée à divers degrés d'hébergements, et d'équipements de
loisirs. D'où, l'appellation d'hôtellerie de plein air. Editions BPI |
Le temps d'habillage et de déshabillage est-il inclus dans le temps de travail ou mes salariés peuvent-ils uniquement pointer en tenue de travail ? (Phillipe-Alexandre sur le Forum de L'Hôtellerie)
En principe, le temps d'habillage et de déshabillage est exclu du calcul du temps de
travail effectif, ce qui veut dire que le pointage doit se faire après l'habillage au
moment de l'arrivée dans l'entreprise et avant le déshabillage au moment d'en repartir.
Cependant, lorsque la tenue de travail est imposée par l'employeur, et que l'habillage et
le déshabillage se font sur le lieu de travail, l'entreprise doit prévoir des
contreparties conformément à l'article L. 212-4 du Code du travail. Celles-ci doivent
être déterminées par accord collectif ou par contrat de travail, sachant qu'elles
peuvent être financières (ex : fourniture et blanchissage de la tenue de travail pris en
charge par l'employeur) ou attribuées sous forme de repos (ex : petite pause
supplémentaire dans la journée). La CCN des CHR du 30 avril 1997 ne prévoit pas de
contreparties. Il faut donc qu'elles soient prévues dans les contrats de travail.
Pour vous faire une idée des contreparties possibles, vous pouvez vous reporter à celles
prévues dans d'autres conventions collectives, car certaines d'entre elles prévoient des
contreparties. Par exemple, la convention collective de la restauration rapide, prévoit
que l'employeur doit fournir et blanchir les vêtements de travail d'un modèle
particulier imposé et qu'à défaut, il doit verser une indemnité de blanchissage de
0,08 euros (0,50 FF) par heure effectivement travaillée soit 12,88 euros (84,50 FF) pour
169 heures de travail mensuelles (art.41).
En l'absence de contreparties accordées à vos salariés pour le temps qu'ils ont passé
dans l'entreprise à se mettre en tenue de travail et à s'en défaire, ce temps consacré
à l'habillage et au déshabillage doit être considéré comme du travail effectif. Dans
ce cas, le pointage doit se faire avant l'habillage et après le déshabillage. zzz60t zzz60r
Un de mes salariés a été absent du 15 septembre 2002 au 28 février 2003. Je sais que certaines conventions collectives permettent à un salarié malade d'acquérir des congés payés pendant un certain délai. Mais qu'en est-il de la CCN des CHR ? Combien de jours de congés mon salarié a-t-il acquis pendant son absence pour maladie ? (M.N. de Carcassonne)
Seuls le temps de travail effectif et les périodes non travaillées assimilées à du
travail effectif donnent droit à congés payés. Les périodes non travaillées
assimilées à du travail effectif donnant droit à congés payés sont limitativement
prévues par le Code du travail. La maladie n'en fait pas partie, ce qui veut dire qu'en
principe la maladie de donne pas droit à congés payés.
Il est vrai que certaines conventions collectives sont plus favorables que le Code du
travail, et prévoient qu'une absence pour maladie peut être assimilée à du travail
effectif pendant un certain délai ce qui permet au salarié d'acquérir un minimum de
droits à congés payés même pendant son absence pour maladie.
Mais ce n'est pas le cas de la CCN des CHR du 30 avril 1997. En effet, dans son article 23
relatif aux congés payés, celle-ci prévoit que "dans le calcul des droits, est
assimilé à période de travail le congé payé, les repos compensateurs prévus par
l'article L 212-5-1 du Code du travail, la période d'arrêt pour accident du travail ou
maladie professionnelle dans la limite d'une durée ininterrompue d'un an, les congés de
formation, le congé de maternité, les congés pour événements familiaux, les congés
de formation économique, sociale et syndicale, à l'exclusion des congés de maladie et
des autres jours de congés non payés".
La CCN des CHR prévoit donc expressément qu'un salarié absent pour maladie non
professionnelle n'acquiert aucun droit à congés payés pendant cette absence.
Par conséquent, dans votre cas du 15 septembre 2002 au 28 février 2003, votre salarié
n'a acquis aucun droit à congés payés. zzz60m zzz60o
Rubrique animée par Pascale Carbillet et Tiphaine Beausseron. Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
E-mail : pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr
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L'Hôtellerie n° 2850 Hebdo 04 Decembre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE