du 22 janvier 2004 |
AU FIL DE LA SEMAINE |
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Dans Le Journal du Dimanche
Sommet international de gastronomie
C'est à Madrid que vient de se dérouler le 2e sommet international de gastronomie qui
a rendu hommage aux 7 continuateurs de la cuisine nouvelle : Marc Veyrat, Alain Senderens,
Freddy Girardet, Michel Roux, Gualtiero Marchesi, et les deux Espagnols Juan Maria Arzak
et Pedro Subijana. 3 jours de démonstrations et d'échanges devant 800 participants.
"Force est de constater que l'Espagne est bien le laboratoire de la gastronomie
d'aujourd'hui. A Madrid, on ne vous invente pas du vocabulaire à la mode à base de food
et d'ing, on fait de la 'créativité'. Avec son air espiègle de Harry Potter s'amusant
au fourneau, Ferran Adria - El Bulli à Barcelone - fait de la magie pure. Avec le génial
créateur de la gastronomie moléculaire, Hervé This, il a mis la technologie au service
de la sensibilité. "Depuis 1996, je m'intéresse à la cuisine de recherche.
Personne ne me prenait au sérieux. Il n'y a pas plus de 20 restaurants au monde qui le
font. Pour élaborer un plat, il faut savoir comment ça marche, alors il faut travailler
avec le monde de la science. La cuisine doit être amusante. Elle doit être un jeu, avec
de l'humour, comme la vie. Les choses les plus simples sont les plus magiques. Certains
produits élaborés ont plus de goût que le produit naturel. Il faut parfumer. (...) Sa
technique, ce qu'il appelle la 'sphérification', relève de la planète Mars. Ahurissant
! Il vous fabrique des bulles collagénées, à base de melon, de mangue, des sortes de
ballons remplis de liquide avec des siphons, ou des spaghettis de parmesan, des
cannellonis à base de peau de lait. Dément." zzz22v
< Dans Le Parisien
Un ministre en boîte
Gilles de Robien a débarqué le 14 janvier, vers 23 h 30, au Grisy Apple's, la
très grande discothèque de Grisy-les-Plâtres, dans le Val-d'Oise. Une descente
sympathique pour soutenir une soirée sans alcool organisée par Voiture & Co.
"Dès l'entrée du Grisy Apple's, les noctambules, souvent jeunes, devaient se
prêter à un petit parcours attestant de leur sobriété. Ils étaient également
invités, s'ils le désiraient, à essayer la voiture-tonneau sur le parking ou les
lunettes simulant une alcoolémie de 0,8 g ou 1,5 g/l (le taux légal est de 0,5 g/l).
(...) Pour faire passer la pilule de l'abstinence, de nombreuses animations étaient
prévues : un concert de reggae, du speed-dating, ces tête-à-tête censés permettre aux
gens de lier connaissance, un minimum d'escalade, un stand de barbe à papa, des
massages... (...) Ils n'étaient guère plus de 300 fêtards au Grisy Apple's, mercredi
soir, quand les organisateurs en espéraient au moins 2 fois plus." zzz28
< Dans Le Point
Henri Ducret
"Succès pour la délégation tourisme qu'il préside à la région
Rhône-Alpes. Les 200 décideurs qu'il conduisait à Shanghai, la semaine dernière, ont
emballé les tour-opérateurs chinois : les chefs étoilés Bocuse, Blanc, Troisgros et
Veyrat ont été plébiscités." zzz22v
< Dans Les Echos
Paris battu par Londres
A Paris, les responsables du tourisme ont bien cru qu'ils rêvaient en lisant la
dernière étude de Mintel, qui décernait le titre de Première ville touristique
européenne à Londres avec 11,6 millions de visiteurs étrangers contre 9 recensés à
Paris. Mintel est un institut de recherche britannique, d'où un brin de suspicion. Mais
les Français ont d'autres arguments qu'ils ont fait valoir illico.
"L'Office de tourisme de Paris (OTP) rétorque que l'organisme de recherche
britannique s'est borné à décompter, pour la rivale de Londres, les "arrivées
d'étrangers dans l'hôtellerie homologuée". Selon les propres statistiques de
l'OTP, 15 millions de visiteurs se seraient en fait rendus sur les bords de la Seine l'an
dernier, auxquels s'ajoutent "11 millions de visiteurs français, soit un total de 26
millions de touristes". Ecrasez les rivages de la Tamise !" zzz70
< Dans Le Parisien
Starbucks à l'essai
Starbucks a ouvert à Paris sa première tête de pont, avenue de l'Opéra, puis
à La Défense, et bientôt à Montparnasse. Voici la réaction de Franck Esquerré,
directeur général de Starbucks France, à qui l'on fait remarquer que les Starbucks
Cafés représentent une concurrence pour les bars parisiens :
"On ne fait pas le même métier. Les ventes de cafés parisiens se font sur
l'expresso. Ce produit ne représente que 10 % de notre carte. Même si notre café est
aussi un endroit social. Les gens peuvent y venir pour se rencontrer ou travailler aussi
longtemps qu'ils veulent grâce aux accès à Internet. On s'est donné 3 mois pour tester
le marché français et voir si l'on allait se développer comme cela s'est passé
ailleurs en Europe. En Espagne, on a déjà 18 points de vente après 18 mois
d'activité." zzz24
< Dans Le Figaro
La vie de palace brade ses décors
Lorsque le Martinez, le Majestic ou encore le Carlton changent leur déco, il y a un
homme qui est à l'affût. Thierry Leclouerec rachète l'ancien mobilier qu'il revend
ensuite au détail à prix bradés et livre à domicile. Les rénovations hôtelières
sont une aubaine pour cet ancien livreur de produits de la mer bretons aux palaces de la
Côte d'Azur.
"Visiter son entrepôt de 4 800 m2 entre Cannes et Mougins donne le vertige. Les lits
vont par 1 000, les minibars à 40 e par cent et les fauteuils Louis XVI en bois laqué et
soie (150 e) sont proposés en rangs serrés par 50. 60 potiches chinoises en porcelaine
craquelée montées en lampes sont à 75 e. Toute la vie de palace huppée est là, en
attente. 60 commodes bateau en acajou, 21 appareils de musculation provenant de la salle
de sport du Carlton, des centaines de meubles télé, des coiffeuses en bois cérusé
jusqu'au comptoir de réception du Martinez (18 m d'ébène et cuivre)...
Mobilier de Palace :
795, avenue du
Maréchal-Juin
06250 Mougins."
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Dans Marianne
Les fromages préférent le blanc
Dans la rubrique Halte aux idées reçues, Périco Légasse s'en prend au
mariage fromage-vin rouge qualifié de contre-nature ou encore d'hérésie. Et vous, en
tant que professionnel, aussi en tant que simple amateur de bonnes choses, qu'en
pensez-vous ?
"Ce réquisitoire heurtera une multitude de consciences gourmandes, même si, entre
autres aberrations gustatives, rien n'est plus contre-indiqué, en termes d'harmonie des
sens et d'équilibres des saveurs, qu'un pauillac sur un camembert, un beaune sur un
époisses ou un bandol sur un beaufort. Non pas que le mélange soit désagréable en
bouche, l'accoutumance créant l'illusion du plaisir, mais du fait que les structures
organiques du fromage et du vin rouge sont parfaitement incompatibles entre elles sur le
plan sensoriel, les unes agressant ou dominant les autres. Une question de respect mutuel.
Seuls les vins rouges jeunes s'accommodent des fromages frais, comme un chinon de l'année
sur un chèvre à peine fait." zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2856 Hebdo 22 janvier 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE