du 22 janvier 2004 |
CAMPUS |
< AU CFA DE LA CCI DE SAUMUR (49)
La pénurie des apprentis pénalise les formations pédagogiques des maîtres d'apprentissage.
Karine et
Gérald Godreau, au centre, sont des anciens élèves du CFA de la CCI de Saumur. A
gauche, Bertrand Chataignier, directeur du CFA, et Bernard Faucou, à droite, responsable
du secteur hôtellerie-restauration du CFA.
Le CFA
hôtellerie-restauration de la CCI de Saumur pourrait bien, d'ici le mois de juin, convier
les maîtres d'apprentissage à une table ronde destinée à les éclairer sur les
modalités d'organisation du temps de travail. Le sujet est encore à l'étude, mais les
demandes sont réelles. Eric Rosière a repris le restaurant La Pierre Chaude, il y a 3
ans, avec sa femme Marie. A l'époque, ils suivent une formation destinée à les aider à
recruter leurs apprentis. "Cela nous a permis de préciser nos attentes, d'être
plus rigoureux dans notre choix. Ceci dit, nous avions tellement peu de candidats que nous
n'avions pas vraiment le choix", précise-t-il, avant d'ajouter : "Nous
avons besoin de piqûres de rappel mais surtout de rencontrer d'autres professionnels et
d'échanger sur la façon dont ils s'organisent." "Nous avons une
équation peu facile à résoudre. Les entreprises n'ont plus d'échappatoire. Les patrons
doivent se conformer à la législation en vigueur, s'adapter aux nouveautés tout en
assurant la pérennité de leur entreprise et en continuant à former", résume
Bernard Faucou, responsable du secteur hôtellerie-restauration du CFA. Ce qui justifie,
selon lui, le désintérêt momentané des maîtres d'apprentissage pour la pédagogie au
profit de la législation. Les patrons de La Mangeoire à Parnay, Karine et Gérald
Godreau, renchérissent. En 1999, ils ont suivi la 'formation tuteurs'. A l'époque, ils
reprennent l'entreprise familiale et embauchent des jeunes avec lesquels le courant ne
passe pas toujours très bien. "Nous avons voulu comprendre pourquoi cela ne
marchait pas avec les jeunes que nous avions recrutés. Etions-nous capables d'être
formateurs ?", raconte Karine Godreau. Elle poursuit : "Nous ne voulions
pas être des maîtres d'apprentissage 'durs' et on s'est très vitre rendus compte que
nous étions obligés de faire du social." Et de regretter que le nombre
insuffisant de candidats ne permette de faire un réel choix. Seul point positif selon le
couple : "Recontrer d'autres patrons confrontés à des problèmes similaires."
L. Anastassion
Portes ouvertes le 1er
février L'espace formation du Saumurois accueillera les visiteurs dimanche 1er février de 10 heures à 17 heures. Les jeunes et leur famille y découvriront les formations en apprentissage proposées en hôtellerie et restauration : CAP restaurant, CAP cuisine, BEP métiers de la restauration et de l'hôtellerie dominante restaurant, BEP métiers de la restauration et de l'hôtellerie dominante cuisine, BP cuisinier. Espace formation du Saumurois |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2856 Hebdo 22 janvier 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE