du 1er avril 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
Elections départementales à l'Umih 33
Lundi 29 mars, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie de Gironde a tenu son assemblée générale. Ambiance.
A gauche : Michel Pestel, restaurateur, a promis de conforter la politique locale engagée par Serge Pétoin. A droite : Présence toujours remarquée d'André Daguin, président de la rue d'Anjou, en premier plan, avec, à gauche, Serge Pétoin. |
Le président de la chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux, qui ouvrait, lundi dernier, l'assemblée générale de l'Umih 33, a annoncé sa satisfaction de voir, prochainement, la création d'un centre de formation qui accueillera, en partenariat avec la chambre de métiers, côte à côte, bouchers, charcutiers, serveurs, cuisiniers... "La première pierre sera posée d'ici à la fin 2004", promet-il. Un projet chiffré à 14 Me et dont 25 % seront pris en charge par la CCI. Autre invité de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie de Gironde, André Daguin, fraîchement réélu à la tête de la centrale syndicale sur sa promesse d'obtenir la baisse de la TVA en restauration. "Et sa capacité à mettre de la bonne humeur", ajoute un adhérent du Sud-Ouest. D'entrée de jeu, le président de l'Umih a tenu parole : "Nous sommes 120 dans la salle, dont 40 femmes. Et les femmes sont au fond de la salle. C'est vrai, je sais qu'on ne peut pas commander chez soi et à l'extérieur...", a-t-il lancé en boutade avant d'évoquer, 'amicalement', la décoration, le matin même, d'André Gosset, ancien directeur de la rue d'Anjou. Puis, plus tard, concernant les dossiers généraux, la nécessité de mettre en avant les emplois. "On ne sera pas écoutés, affirme-t-il, si on ne parle pas de créations d'emplois." Revenant inévitablement sur la TVA, celui-ci se dit une nouvelle fois confiant depuis la prise de position d'un haut responsable de la Commission européenne qui appuierait "les dérogations budgétaires" au cas par cas. "A 25 [pays européens], ce sera impossible. (...) Il faut élargir la subsidiarité. (...) L'Europe est pour un taux d'entrée qui soit le même à l'entrée et à la sortie", a-t-il notamment déclaré sous les applaudissements d'une salle quasiment comble.
Elections tendues
L'après-midi était également consacré au renouvellement de la présidence de
l'Umih 33. Les statuts du syndicat girondin prévoient, par président, la possibilité
d'un mandat de 3 ans, deux fois renouvelable. Serge Pétoin, hôtelier et restaurateur à
Etauliers, arrivant au terme des 9 ans potentiels de sa mandature, la présidence devait
changer de nom. L'ambiance fut plus tendue que prévu. Christian Sauvage, ancien
président du syndicat, a souhaité se représenter, arguant d'un délai de carence
laissé par le vide juridique des statuts. La joute était au rendez-vous. Serge Pétoin,
ayant l'aval du comité directeur, a demandé la mise à l'ordre du jour (au dernier
moment, le 29 mars) d'un changement de statuts, qui permettraient aux deux ténors en lice
de s'affronter par les voix. Question juridique. Peut-on faire passer au vote quelque
chose qui n'était pas prévu à l'ordre du jour ? Le vote a toutefois eu lieu, rejetant
toute modification de statut. "Si des statuts ont été arrêtés, c'est en
connaissance de cause", grondait un autre membre du syndicat présent. Quoi qu'il
en soit, cet épisode s'est terminé sur l'élection d'un président désigné entre
Laurent Barthélémy (Logis de France-restaurateur) et Michel Pestel, président des
restaurateurs du bureau sortant. Dans un climat apaisé, ce dernier l'a emporté avec plus
de 54 % des voix. "Nous avons choisi la continuité. C'était important",
concluait un professionnel girondin. Michel Pestel devrait annoncer rapidement la
constitution du prochain bureau.
S. Soubes zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2866 Hebdo 1er avril 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE