du 1er avril 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
< LES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
En 2002, l'Airch rejoint le Synhorcat. Son président, Yves Valentini, qui tenait assemblée générale lundi aux Saintes-Maries-de-La-Mer, dresse un premier bilan.
Propos recueillis par S. Soubes
De gauche à droite : Roland Magne, Yves Valentini et Didier Chenet. |
L'Hôtellerie :
Pourquoi ce rapprochement ? Quelles ont été vos motivations ?
Yves Valentini : L'Association des indépendants restaurant-café-hôtel
(Aicrh) que je préside est née en 1999, à la suite de notre départ de la FNIH (Umih
aujourd'hui). Nous ne partagions pas les mêmes opinions que ses dirigeants. Le
département du Gard, qui était quant à lui affilié CPIH, a souhaité prendre du recul
par rapport aux événements de l'époque et nous a rejoints. Il y a 2 ans, nous avons
pris la décision de rallier le Synhorcat, dont les discours reflétaient nos attentes.
L'Hôtellerie : Vous
ne vous sentez pas un peu isolés ?
Yves Valentini : Nous avons environ 200 adhérents. Pourquoi nous
sentirions-nous isolés ? Notre action est une action de fond. Nous n'allons pas à la
pêche aux adhérents dans les rangs des autres syndicats. Nous faisons du porte-à-porte
auprès de ceux qui ne sont pas syndiqués. Nous voulons les fédérer.
L'Hôtellerie : Quels
sont vos moyens ? Quelles sont vos ambitions dans le temps ?
Yves Valentini : Je ne vais pas vous apprendre les difficultés que rencontre
le syndicalisme aujourd'hui. En ce qui nous concerne, on recherche le dialogue et des
réponses pratiques. Les gens ont des problèmes d'argent, de rentabilité. Il y a le
problème de la Sacem dans les hôtels, les stages HACCP pour les restaurateurs. Chaque
cas est différent, et on se doit de leur apporter des éléments de réponse pratiques.
Quant à nos ambitions, elles sont terre à terre. Lors de notre assemblée générale,
nous sommes revenus sur la TVA et sur son issue, qui nous paraît difficile. On a parlé
de la refonte des licences, du dossier sur les baux commerciaux que le gouvernement semble
avoir mis sous le coude, sur l'enveloppe que l'on vient de nous accorder sur les charges.
Allons-nous vraiment l'avoir ? Nous avons évoqué le fait que le principe puisse être
cassé par le Conseil d'Etat puisque nous sommes dans un domaine sectoriel. Contrairement
à ce que l'on peut croire, les gens préfèrent ce type de discours concret qui fait face
à la réalité. La base qui se syndique aujourd'hui ne veut plus de langue de bois. zzz74v
Sur le Net :
www.airch-interregionsud-synhorcat.com
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L'Hôtellerie Restauration n° 2866 Hebdo 1er avril 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE