du 15 avril 2004 |
VIE PROFESSIONNELLE |
< JACQUES JOND AU CONGRÈS DE LA CONFÉDÉRATION
Lors du congrès de la confédération, la semaine dernière à Saint-Nazaire, le président de la Fagiht a rempli son rôle traditionnel de vedette américaine, n'hésitant pas à parler
haut et fort, notamment sur le bilan de l'action syndicale de ces derniers mois.
Jacques Jond : "Nous savons que les réalités sont dures, les incertitudes innombrables, les risques grands." |
Face aux difficultés rencontrées par la profession, "la Fagiht a toujours été en faveur d'actions intersyndicales (en priorité dans le cadre de l'Unihr dont c'est la raison d'être avec la CPIH). Mais l'intersyndicale implique et impose le respect des autres, de leurs priorités, de leurs spécificités. (...) Nous venons de vivre au cours des derniers mois une actualité hors du commun entre réduction de TVA et réduction des charges sociales ; une alternative dont nous risquions de perdre les deux volets si l'Unihr, d'abord seule, puis associée au Synhorcat, n'avait pas pesé de son poids en faveur d'une issue transitoire raisonnable. Depuis quelque 7 années, toutes les centrales syndicales patronales réclament en la justifiant la réduction du taux de TVA appliqué à la restauration en France et, si possible, réclament de passer au taux de 5,5 % (...) Nos syndicats n'ont jamais cessé les démarches, les pressions, le lobbying pour influencer et tenter d'aboutir... (...) Pourtant, ni la CPIH, ni la Fagiht, ni le SNRLH, ni le SFH ne promettaient cette réforme pour demain alors que le gouvernement français n'en est même pas maître. (...) A défaut de cette réduction du taux de TVA, si légitime, tant attendue, tant espérée, nous avons obtenu un milliard et demi d'euros sur 18 mois en faveur de la restauration." L'Unihr et le Synhorcat, qui ont participé aux réunions de négociations au cabinet du ministre des PME, à l'époque Renaud Dutreil, et à Matignon, "se sont engagés sur des principes dont nul ne peut contester le bien-fondé, telle l'embauche. Mais concrètement, dans le proche immédiat, seule une répercussion significative sur les salaires est demandée par les chefs d'entreprise, dans la mesure de leurs possibilités. (...) Nous sommes des chefs d'entreprise : nous savons que les réalités sont dures, les incertitudes innombrables, les risques grands. Raison de plus pour ne pas céder aux incantations à la démagogie." zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2868 Hebdo 15 avril 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE