du 15 avril 2004 |
REVUE DE PRESSE |
< Dans Les Echos
Revanche sur la vie pour Stéphane Lelièvre
Pour Les Echos, Stéphane Lelièvre fait partie de la génération montante
des hommes et des femmes qui comptent à Toulon. Success story.
"Enfant, il ne se lassait pas d'admirer de sa chambre, au centre de Toulon, le
restaurant du Grand Hôtel et le ballet de cloches en argent dévoilant des plats
d'exception. C'est décidé, il travaillera dans l'hôtellerie. Après l'école
hôtelière à Nice et Marseille, des emplois à l'étranger, notamment à Munich, il
ouvre un snack à Carqueiranne, dans la banlieue d'Hyères, grâce à un prêt étudiant
à taux zéro. Rapidement, il ouvre un deuxième, puis un troisième établissement. Il
tient ainsi jusqu'à 7 affaires simultanément.
Aujourd'hui, à 37 ans, il n'a que 3 restaurants (dont Les Frégates sur le port de
Toulon, très fréquenté), car il a investi 3,82 Me dans Les Pins Penchés, dont il a
fait la Mecque de la gastronomie toulonnaise. Un sacré pari pour ce chef de cuisine
inventif, également manager attentionné à l'égard de ses 70 employés, qui réalise
actuellement 3,36 Me de chiffre d'affaires. Et une belle revanche sur la vie pour cet
enfant de la DASS." zzz22v
< Dans Midi Libre
La chasse à la concurrence déloyale dans le Gard
Didier Liaudet, président du syndicat des hôteliers du Gard, monte au créneau
contre les chambres d'hôte et autres hébergements illégaux, tout en ne réclamant pas
leur fermeture.
"Il est absolument indispensable de recenser les acteurs de l'hébergement
touristique dans le Gard." Alors que le mois d'avril marque l'arrivée des
premiers touristes, les hôteliers du département, dont Didier Liaudet, le président de
leur syndicat, font les comptes : la grande question est de savoir combien il existe
d''hébergeurs' dans ce département, terre de prédilection des gîtes, chambres d'hôte
et autres petits nids dont certains propriétaires n'ont aucune existence professionnelle.
(...) Né du tourisme vert, pour améliorer les ressources des agriculteurs et promouvoir
les produits de la ferme, le concept 'chambres d'hôte' a bien évolué depuis quelques
années. "Aujourd'hui, on voit de plus en plus de bobos (N.D.L.R. : bourgeois
bohèmes) ouvrir des chambres d'hôte. Venant du nord de l'Hexagone, de Suisse ou
d'Angleterre, financièrement à l'aise, ils achètent de vieilles bâtisses qui ne
demandent qu'à revivre au goût du jour. Ils trouvent, en créant de l'hébergement, un
retour sur investissement. Et nombre de ces hébergeurs ne sont pas recensés."
Certains, grâce à Internet, travaillent d'ailleurs directement avec leur pays d'origine,
en diffusant leur site sur la Toile et en enregistrant les montants des réservations sur
leur banque étrangère. "Ces chambres d'hôte ne sont inscrites nulle part. C'est
de la concurrence déloyale puisque leurs propriétaires ne sont pas assujettis à la TVA
et autres taxes, pas plus qu'à la déclaration fiscale", constatent les
hôteliers gardois qui, tout en dénonçant cette dérive, ne plaident pas pour la
fermeture de ces établissements concurrents. "Ils existent en réponse à une
réelle demande. Et tous ne sont pas à mettre dans le même sac. Nous voulons seulement
que chaque hébergeur du département soit recensé." Par le biais d'une nouvelle
réglementation qui serait mise en uvre par les parlementaires, ou, à défaut, par
l'instauration d'une taxe de séjour qui dépend, elle, du bon vouloir des élus en charge
des communautés de communes ou d'agglomération." zzz36v
zzz36p
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L'Hôtellerie Restauration n° 2868 Hebdo 15 avril 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE