du 22 avril 2004 |
REVUE DE PRESSE |
< Dans La Revue
La restauration française utilise peu les promotions
En France, on ne brade pas. Mais en Europe, tout le monde n'a pas le même avis.
L'important, c'est d'avoir le moral. Ça remplit les restaurants.
"Selon une étude présentée lors de la dernière rencontre du Geco (Groupe
d'étude de la consommation hors foyer) par NPD Group sur les tendances de la consommation
hors foyer en Europe, les opérations de promotion sont sous-représentées en
restauration française, surtout par rapport à l'Angleterre et à l'Allemagne. Face à ce
constat, les opérateurs présents à la table ronde ont déclaré préférer les
animations pour dynamiser les ventes. Pour eux, les promotions peuvent, à terme, nuire
entre autres à l'image de marque d'une enseigne.
Dans ses conclusions, le bureau d'études confirme comme une tendance lourde et
durable l''asian touch', qui marque de son empreinte toute la restauration aujourd'hui. Le
'fast casual', mix entre le fast-food et la restauration à thème, serait en revanche
plus fragile car beaucoup plus dépendant de la conjoncture économique. Comme l'a
souligné NPD, la fréquentation des restaurants reste en effet très liée à l'optimisme
des consommateurs. Le bureau d'études illustre sa démonstration en rapprochant le
baromètre de confiance des ménages anglais et la consommation des restaurants. Et les
courbes parlent d'elles-mêmes."
< Dans Le Point
Le VRP de Rhône-Alpes
"Rien n'est impossible à Henri Ducret, le président de la délégation
Tourisme des chambres de commerce et d'industrie de Rhône-Alpes ! Depuis 20 ans, la
promotion du tourisme dans la région, c'est lui. (...)
En décembre, il a donc emmené près de 200 industriels et institutionnels de la
région à Shanghai avec pour ambassadeurs 4 chefs étoilés, Paul Bocuse, Marc Veyrat,
Georges Blanc et Michel Troisgros. 8 tonnes de matériel, dont 25 kilos de sel de
Guérande, introuvable en Chine, et même du cacao pour les truffes de Veyrat ! (...)
Ecrasées, les rivales Paris et la Côte d'Azur : les Chinois se sont précipités
dans les bouchons lyonnais reconstitués pour ce forum touristique. (...) 6 tour-operators
chinois sont déjà venus depuis le début de l'année vérifier sur place ce qu'ils
avaient effleuré à Shanghai. "Nous avons un second marché, la Chine, la Russie
et l'Inde." A 73 ans, Henri Ducret y prépare sa prochaine incursion. (...)
Henri Ducret, propriétaire depuis 42 ans du Park Hôtel, où s'arrête tout ce que
la France compte de politiques ou d'artistes, a proposé cette semaine à ses grands
homologues parisiens de casser les prix en août pour les touristes américains : "Un
dollar, un euro." Ils n'ont pas encore réagi. Henri Ducret pense déjà à autre
chose. (...)"
< Dans GaultMillau
Pourquoi s'ennuie-t-on au restaurant ?
GaultMillau fait la une avec cette question : pourquoi s'ennuie-t-on au restaurant
? Dans son dossier, la restauration traditionnelle en prend pour son grade en mettant tout
le monde dans le même sac. Il conseille de "cuisiner, et pas seulement de vendre
des plats". Les cuisiniers vont apprécier le conseil.
"Le restaurant, c'est cher, dit aujourd'hui la majorité des consommateurs, ceux
qui y vont pour s'alimenter. Oui alors, c'est cher pour n'y faire que cela. (...)
Il n'est plus aussi gratifiant qu'avant d'aller passer une soirée au restaurant,
parce que le spectacle et la prestation qui y sont offerts n'ont plus grand-chose à voir
avec la culture. Pas d'âme, pas d'idées. Et rarement, sauf chez les anciens, la fierté
du métier et le plaisir du partage. Le décor à l'abandon, le manque de goût,
généralisé comme une épidémie, répandu jusqu'à l'assiette, le défaut de sens et de
sentiment, sont devenus monnaie courante, avec la clientèle qui l'accompagne, plus
ergoteuse et ignorante qu'esthète. La seule sensation palpable, celle d'une tentative
pathétique pour surnager économiquement. Comment voulez-vous que l'on ne s'ennuie pas si
l'on n'accepte pas que le moment au restaurant se limite à ce marché vulgaire consistant
à se nourrir pour aider à survivre celui qui vous nourrit ? (...)
La restauration traditionnelle n'est pas condamnée, loin de là. Elle s'est juste
assoupie en attendant le prince charmant, qu'elle a cru reconnaître sous les traits des
fonctionnaires européens ou de thaumaturges à 2 euros. Non, la solution n'est pas
ailleurs, elle se trouve à l'intérieur de chaque établissement, en repensant l'accueil,
l'atmosphère autour de la table, la liturgie dépassée d'une cérémonie anachronique
qui tourne parfois au ridicule, quand on fait par exemple ânonner à des jeunes gens pas
spécialement doués pour le théâtre des formules de fausse politesse qui paraîtraient
désuètes dans le langage de Molière. (...)
On identifie d'autant mieux, dans ces conditions, ceux qui, non contents de se poser
les vraies questions, trouvent de vraies solutions. (...) Il suffit le plus souvent de
retrouver son âme, de rendre la maison habitable, et habitée. De ne pas tricher, d'être
naturel, de savoir où l'on est, de savoir qui l'on est. D'avoir envie de parler,
d'offrir. De rendre service et non pas de faire le service. De cuisiner, et pas seulement
de vendre des plats."
< Dans Le Figaro
Entreprises
Un millionnaire suisse chez Bernard Loiseau
De janvier à mars, Stéphane Pictet a acheté des actions Bernard Loiseau. Le
jeune millionnaire helvético-suédois à la tête d'une entreprise spécialisée dans
l'Internet (Virtual Network) est devenu le 3e actionnaire du groupe avec 5,26 % du capital
derrière la famille Loiseau (57 %) et Natexis Arbitrage (17 %).
"Il ne demande pas de poste d'administrateur pour l'instant, il paye comme tout
actionnaire ses notes avec les 20 % de réduction. Mais il compte venir régulièrement à
Saulieu en tant que coach. "J'accorde une totale confiance à Mme Loiseau et à sa
capacité d'écoute."
Il lui a quand même laissé une liste de 20 suggestions. Stéphane Pictet voudrait
notamment améliorer la communication financière, rendre le groupe moins dépendant du 3
étoiles au Michelin en misant sur des formules de tourisme nologique, des
cours de cuisine, le spa... et revoir le site Internet pour doper les réservations et les
activités e-commerce. Il a d'ailleurs déjà remis une maquette de site à Saulieu."
zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2869 Hebdo 22 avril 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE