du 1er juillet 2004 |
VOUS RÉAGISSEZ |
Une attaque excessive
"Permettez-moi d'exprimer
mon total désaccord avec la lettre que vous avez publiée la semaine dernière de la
maman d'un apprenti
qui serait tombé sur de véritables Thénardier comme les décrivait Victor Hugo.
J'aurais tendance à croire qu'une critique perd de sa crédibilité lorsqu'elle
devient excessive. Certes, je vous félicite d'accorder un espace de libre expression dans
L'Hôtellerie, ce qui ne signifie pas qu'on peut
raconter n'importe quoi. A lire cette missive, la vie d'un apprenti serait un bagne
épouvantable dont les conditions seraient aggravées par l'odieuse rapacité de patrons
cupides.
Certes, le métier de restaurateur, j'en sais quelque chose, n'est pas de tout
repos, et la vie de patron ne s'écoule pas comme un long fleuve tranquille.
C'est certain, si l'on préfère les copains, le foot, la plage et les filles
(après tout, pourquoi pas ?), autant changer d'orientation. D'ailleurs, 75 % de la
nouvelle génération, selon un récent sondage, aspire à devenir... fonctionnaire !
De grâce, ne décourageons pas ceux qui ont envie de se lancer dans une profession qui
peut réserver d'immenses satisfactions, malgré ses difficultés et ses contraintes
largement supérieures, il est vrai, à celles d'un paisible bureaucrate.
Mais n'accusons pas les patrons de tous les maux, en des termes pour les moins
inappropriés. Même si le fiston de votre correspondante a le sentiment d'être à la
torture dans son travail, ce n'est pas forcément parce que son employeur a une âme de
'bourreau'."
L. T. d'Amiens zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2879 Hebdo 1er juillet 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE