du 22 juillet 2004 |
REVUE DE PRESSE |
Le choix de Philippe Couderc dans Le Nouvel Observateur : les restaurants
de gare à Paris ou la renaissance dun genre :
Hôtel Concorde Saint-Lazare et
Café Terminus, Le Grenadier Gare dAusterlitz et le Terminus Nord.
< Dans Le Figaro
McDo supersize ou super bouc émissaire ?
Jean-Pierre Petit, président-directeur
général de McDonalds France, réagit à propos du film de Morgan Spurlock, Super
Size Me, qui attaque le géant du fast-food en montrant le réalisateur qui grossit quasi
à vue dil en mangeant exclusivement au McDo.
« [
] Une démonstration caricaturale nest
pas une preuve. Tout nutritionniste saccorde à penser que lexpérience est
évidemment excessive, voire suicidaire par la conjonction de plusieurs facteurs : le
changement brutal et catégorique de régime alimentaire, la surconsommation calorique qui
voit un être humain absorber plus du double de sa ration conseillée pendant un mois
(environ 100 000 calories en trop), un niveau dactivité physique volontairement
restreint et qui ne peut, de ce fait, contrebalancer un tel excès alimentaire.
McDonalds ne promeut pas un tel comportement ni une telle consommation, et nous
pouvons gager que les mêmes résultats sur la santé de Morgan Spurlock auraient été
constatés sil avait pris pour cible, dans les mêmes conditions, tout autre régime
alimentaire excessif. » zzz22v
< Dans Le
Journal du Dimanche
Dernier été au Smic hôtelier dans les
P.O.
Grosses difficultés de recrutement dans les
Pyrénées-Orientales à la veille de la hausse du Smic dans les CHR.
« [
] Le mois de juillet est bien entamé, mais il
reste de nombreuses places à prendre sur la côte. Sur les panneaux de lANPE de
Perpignan, une centaine de postes de saisonniers dans les hôtels et restaurants attendent
toujours des candidats, payés au Smic dans limmense majorité des cas. Autour
dArgelès, près dune offre sur trois nest actuellement pas pourvue. On
cherche des serveurs, des plongeurs, des aides cuisiniers
Un comble pour les
Pyrénées-Orientales, un département qui affiche 13,7 % de chômage et reçoit près de
deux millions de touristes par an sur ses plages.
La faiblesse des salaires nest pas la seule explication. [
]
Laugmentation du Smic ne sera que de peu de poids face à la concurrence du travail
au noir. [
] Les faux professionnels débarquent pour deux mois en pensant
toucher un pactole. Ils font des horaires de folie, ils cassent les jeunes. Ce sont eux
qui les éloignent du métier, sindigne François Galabert, patron de
LAramon à Pezilla-la-Rivière et président de la branche restauration de
lUmih 66.
Le coup de pouce salarial ne changera rien non plus aux difficultés de logement
rencontrées par les saisonniers [
].
Tous les jeunes ne sont cependant pas à la même enseigne. Comme partout, la
qualification fait la différence. Frédéric a un BEP des métiers de lhôtellerie
et un bac techno mention nologie. Le Smic, je le gagne en une semaine,
lance ce trentenaire, derrière le comptoir du Petit Café, qui donne sur la plage des
bateaux de Collioure. Sa bonne réputation est passée de bouche à oreille chez les
employeurs. Il y a aussi des saisonniers heureux. » zzz66f
< Dans
Midi-Libre
Les 65 ans et plus, une bonne cible
Passage de flambeau au Lapin de Baluffe au
Grau-dAgde, dans lHérault.
« Jy ai fait exactement ce que javais en
tête... et même plus : autour dAgde, Le Lapin de Baluffe est connu à 400 km
à la ronde auprès dun public très ciblé, les 65 ans et plus. Dans le style
guinguette rétro, on ne fait pas mieux. Philippe en a fait une véritable institution et,
aujourdhui quil a passé la main, Aimé, le nouveau propriétaire, tombé
amoureux des lieux, lui a emboîté le pas. [
]
Le truc, dit Philippe, cest de savoir accueillir. Belge de son état, mécanicien ajusteur de métier, vacancier au Cap, Philippe devait avoir ça dans le sang. Quand il reprit laffaire, la pub ne donna rien : Cest le bouche à oreille qui ma lancé. Avant, cela marchait le samedi, un peu le dimanche. Philippe a élargi le créneau, ouvrant Le Lapin aux banquets, aux mariages, aux thés dansants aux enterrements de vie de célibataire, en réalisant des partenariats pour entrer dans le cadre de produits clés en main comme les aiment les autocaristes pour les groupes quils font voyager. Létablissement remis entre les mains dAimé peut accueillir 200 personnes. Le nouveau patron du Lapin de Baluffe na pas envie de toucher à une formule qui marche. [ ] » zzz22v
Le choix de Gilles Pudlowski dans Le Point : les sages de
Nîmes :
Olivier Drouet du Lisita, Lionel
Geiger du Bouchon et lAssiette, et Alain Vinouze du Jardin dAdrien.
< Dans Les
Echos
Les prévisions de Jean-Marc Janaillac
Quelles sont les évolutions prévisibles du
tourisme ? Réponse de Jean-Marc Janaillac, président de loffice de tourisme de
Paris.
« Elles sont largement entamées. Les Japonais
arrivent de moins en moins en groupes et préfèrent voyager avec des amis. Les Chinois
sont de plus en plus présents ; les personnes du troisième âge constituent des groupes
importants, avec une segmentation assez forte du marché selon lâge, les jeunes
retraités de soixante ans naimant pas se mélanger avec des gens plus âgés. Et
phénomène très nouveau : de plus en plus de grands-parents emmènent leurs
petits-enfants en voyage. Au niveau mondial, il faut sattendre à une
intensification de lindustrie touristique, avec un triplement dici à 2015 et
un énorme problème à la clef : ce développement est-il compatible avec la
préservation de lenvironnement ? » zzz70
< Dans Le Bien
Public
Le restaurant racheté part en fumée
Dans la nuit du 13 au 14 juillet, le
Restaurant du Barrage, avenue de la Gare à la Tillenay, en Côte-dOr, a été
entièrement détruit par les flammes. Un incendie dont on ne connaît pas lorigine.
« Il fallut près de 2 heures aux soldats du feu, qui
avaient déployé pas moins de 5 véhicules, dont la grande échelle et 2 fourgons
pompe-tonnes, pour se rendre maîtres du sinistre. [
]
Le feu sest déclaré dans la salle de restaurant qui a été entièrement
détruite, mais la partie habitation, qui était inoccupée, a pu être préservée. Ce
bar-restaurant venait de changer de propriétaires, puisquil avait été racheté
début mai par M. et Mme Mougenaut, venus de Dijon pour travailler sur les bords de la
Saône. Ce restaurant, installé près du barrage à aiguilles, était un site
privilégié pour assister au feu dartifice du 14 juillet, et dailleurs, il
devait afficher complet, avec 90 réservations. » zzz22v
Article précédent - Article suivant
Vos questions et vos remarques sur le Forum des Blogs des Experts
L'Hôtellerie Restauration n° 2882 Hebdo 22 juillet 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE