du 23 décembre 2004 |
VOUS RÉAGISSEZ |
Suggestions à propos du salon Équip'Hôtel
Je voudrais vous faire part de mes multiples
expériences à propos de notre salon professionnel Équip'Hôtel.
Depuis plusieurs années, je contacte le commissariat
général de l'organisation de ce salon pour qu'ils impriment sur nos badges la ville dans
laquelle se trouve notre établissement, et cela sans succès.
Ceci afin d'éviter l'exaspérante question répétitive et universelle de la part des
exposants : "Où êtes-vous situé ?" Quel mal à la tête après 10
stands visités !
Depuis toujours, les grandes maisons représentées sur ce salon vous offrent comme
interlocuteurs non pas leurs employés, mais leurs représentants régionaux !
Cela se traduit par un réel gymkhana avant de trouver la personne responsable de votre
secteur qui, enfin, vous donnera les renseignements relatifs au produit de la marque
qu'ils représentent, et que - si l'envie y est encore - vous lui achèterez !
Depuis cette année, j'ai remarqué avec stupéfaction, chez une grande majorité d'exposants français, l'absence du port de badge
des employés de stand. Quel manque de respect envers
les visiteurs professionnels que nous sommes !
Enfin, il y a quelque temps, votre journal s'intéressait aux diverses nouveautés
présentes. Merci.
Néanmoins, je pense avoir trouvé 'la' nouveauté 2004 : lorsque j'ai demandé à
une société (italienne) des renseignements sur un article parmi les centaines d'articles
proposés, la jeune femme, très aimable,
m'a d'abord donné tous les renseignements nécessaires avant de me demander où était
situé mon hôtel et de bien vouloir patienter quelques minutes, le temps de me graver sur
place, et ceci en 35 secondes, un CD avec texte en français, photos et prix !
Je pense sincèrement que la grande nouveauté, c'était cela ! Votre journal étant bien
entendu lu par beaucoup de fournisseurs de l'hôtellerie-restauration, je serais heureux
que vous leur adressiez ce message.
Victor Orsenne zzz12
À quand des plongeurs
trilingues et des femmes de chambre polyglottes ?
On ne peut qu'être satisfait par la
quantité et la diversité des offres d'emploi proposées par votre service internet,
ainsi que par la disponibilité de l'information.
Cependant, je vis actuellement un véritable malaise, conforté par mes proches et mes
ex-collègues. D'un simple sentiment, c'est devenu au fil des jours une certitude.
Je suis activement à la recherche d'un emploi depuis le mois de mars 2004 dans le secteur
de l'hôtellerie, et plus particulièrement en tant que maître d'hôtel au sein d'un
département séminaire ou banquet dans un établissement 3 ou 4 étoiles. J'ai envoyé
des candidatures spontanées et répondu à des annonces auprès de 89 établissements sur
Paris et sa région.
Je reçois effectivement des réponses, mais rien de vraiment concret à ce jour. J'aurais
tendance à dire que les réponses se
suivent et se ressemblent. Ayant 44 ans, et 22 ans
d'activité sans aucune interruption, mais avec un patronyme à consonance étrangère, je
m'interroge sérieusement sur mon avenir. Mais aucun DRH ni responsable de recrutement
n'accepte de m'éclairer.
La barre des critères d'embauche est hissée de plus en plus haut et ce, au
détriment du terrain, qui constitue pourtant non seulement l'essentiel, mais qui occupe
une place importante dans nos métiers. À quand des plongeurs trilingues et des femmes de
chambre polyglottes ?
C'est la raison pour laquelle je commence à orienter mes recherches vers des filières
d'exploitation et de logistique dans la grande distribution.
T. Youcef-Khodja zzz54m
Messieurs les professionnels
Je comprends tout à fait qu'il est
difficile de trouver du personnel qualifié, et de plus, sérieux, honnête et motivé.
Étant moi-même un ex-employeur, j'ai rencontré souvent ce même problème, et ce
lourd handicap m'a très souvent contraint à être, bien sûr, partout à la fois
(cuisine, salle, bar, etc.). Mais malheureusement, suite à une escroquerie dont j'ai
été victime, je me suis retrouvé ruiné, et de ce
fait, demandeur d'emploi depuis mars 2004 (je vis aujourd'hui du RMI). Des dizaines de
courrier, des CV envoyés, de nombreux appels téléphoniques à divers employeurs
(d'offres émanant de l'ANPE et du journal L'Hôtellerie Restauration) depuis avril 2004 sont restés sans réponse ou sans succès. Malgré 5
années comme saisonnier et à mon compte ensuite
pendant 12 années dans une brasserie, restaurant, pub, je suis complètement désespéré
et révolté de ces perpétuels refus malgré mon expérience.
Alors, je vous le demande, où est la
réalité ? Pour ma part, je me pose bien évidemment
des questions. Suis-je trop âgé à 47 ans ? Suis-je trop qualifié ? Pourtant, je ne
fais absolument pas mon âge et je suis très dynamique, je travaille pour 2, voire plus.
Ou alors, il y a d'autres raisons que j'ignore
Lorsque j'étais employeur, je n'ai jamais eu le bonheur de trouver des employés très
qualifiés qui m'auraient permis de limiter mes frais de personnel et de me reposer
davantage.
Messieurs les professionnels, je ne vous souhaite absolument pas de vous retrouver dans
la même situation que moi. Vous comprendrez ce sentiment d'injustice devant cet
échec. Je ne pense pas être la seule personne dans cette situation mais je peux
cependant affirmer qu'il existe un profond malaise au sein de la profession.
P. Legroux de Saint-Martin
Conseils aux candidats qui
répondent aux annonces
Quelques conseils aux candidats qui
répondent aux annonces.
Il est vrai que certains restaurateurs malmènent les
candidats à l'embauche lors de leur recrutement. Parfois, les annonces ne correspondent
pas à la réalité. Il n'est pas toujours facile de tout écrire dans une annonce, ne
serait-ce qu'en raison du coût que cela implique. Je ne suis pas toujours d'accord avec
mes confrères qui se plaignent, mais je dois reconnaître que, sur mon dernier
recrutement suite à une annonce passée dans L'Hôtellerie Restauration, j'ai été surpris par les choses
suivantes :
Les candidats appellent pendant les heures de service.
L'annonce n'est pas lue correctement : on me pose des
questions dont les réponses sont
dans l'annonce.
Je demande le nom et le téléphone, en me disant que
si la personne ne vient pas, elle aura l'amabilité de téléphoner parce qu'elle m'a
communiqué son numéro de téléphone
Eh bien, non : les candidats prennent un rendez-vous, ne viennent pas et ne préviennent
pas.
Quand j'ai trouvé la personne qui me convient, je réponds très aimablement que
le poste est pourvu et les gens me raccrochent au nez.
Essayons d'être respectueux les uns des autres, et tout le monde s'en ressentira grandi.
Il y aura toujours des personnes irrespectueuses, mais parfois la gentillesse des uns
permet la transformation des autres.
Charles-Victor Djen zzz22v
N'oubliez pas le personnel
de plus de 45 ans
On lit et on entend partout que les
employeurs ne trouvent pas de personnel. Ce qu'ils ne disent pas, c'est qu'en
prononçant le mot 'personnel', ils pensent 'jeunes
jusqu'à 25 ans'.
Si le mot 'personnel' comprenait les personnes de plus de 45 ans, qui veulent vraiment
travailler, qui ont choisi le métier du service ou de la cuisine en connaissance de cause
et qui acceptent de se plier aux lois
du marché en matière de salaire, les employeurs
trouveraient facilement comment combler les postes vacants.
Mon mari est demandeur d'emploi depuis 2 ans et demi, il sait travailler, il aime
travailler, ses missions en intérim ou en extra sont toujours concluantes, mais aucun
employeur ne propose de l'embaucher définitivement.
S. L. par courriel zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2904 Hebdo 23 décembre 2004 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE