alors
Si Oscar Wilde s'en mêle..
Merci à Carole , la seule à manifestement maîtriser la question,de faire un point technique et argumenté qui sort des diatribes inutiles sur un sujet qui mérite exige sérieux et compétence.

Alors ?
Carole nous donne une information, qui ne soulage pas nos consciences. Mais elle s'en tient à son rôle, ce que personne ne pourrait lui reprocher.

Pour autant, si Le Huron pense que seule Carole maîtrise la question, alors il nous confirme là qu'il se fiche lui-même joyeusement de la question posée, du rôle des chefs d'entreprises et du sentiment de duperie et de malaise qui plane chez ces derniers, qui nous en parlent ici et ailleurs.

Le fait que la MDT ait fait une pirouette pour justifier que ses cotisations ne baissent pas, malgré le changement de réglementation, ne l'honore pas. Et elle est soutenue en cela par les organisations professionnelles, dont tout le monde sait qu'elles touchent une part des cotisations versées par les entreprises au titre de la MDT. Oui, je l'ai redit.

Faire croire que l'on se lance massivement dans la prévention et dans des tâches d'assistance autres que les seules consultations médicales des salariés relève de la contrevérité (pour ne pas dire plus). D'autant que personne ne semble demander à la MDT d'en faire autant, surtout quand on sait comment se passent les consultations et quel est leur contenu.

La plupart des chefs d'entreprises n'ont pas vu le moindre cil du médecin du travail les "enrichir" de sa visite. Quand c'est le cas, il ne s'agit que de visites de courtoisie où rien n'est examiné sur place. Il y a les textes réglementaires et il y a la réalité sur le terrain. Ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre.

Comme dirait un syndicaliste que Le Huron vénère : "de qui se moque-t-on ?" (une question, il est vrai, très spirituelle)

ah les visites de la médecine du travail !!
j'ai quelques souvenirs quand j'étais salariée, je me suis toujours demandée comment on pourrait me découvrir une maladie !!
On nous pèse, on nous chatouille le ventre avec deux doigts, deux ou trois questions sur ce qu'on fait et si on travaille sur écran (j'étais assistante de direction)et c'est tout.Ah j'oubliais le pipi.
Aucun examen du coeur, du dos, des dents, des oreilles, de notre état de stress, pas de prise de sang. Bref à quoi ça sert ?
Je suis d'accord que pour certaines professions la surveillance doit être présente car les risques sont là mais les médecins sont présents dans les entreprises et là ça peut être efficace (j'en connais). Pour beaucoup de salariés cette médecine reste inutile, il vaudrait mieux payer une fois tous les cinq ans un vrai dépistage (comme certaines mutuelles le propose par ex).

et les saisonniers ?
au fait quand on emploie des saisonniers pourquoi a-t-on les mêmes obligations ? D'autant que souvent les saisonniers ayant travaillé dans l'année ont déjà passé la visite dans une autre entreprise. Sommes-nous obligés de les y envoyer ?

Relax...
Comme le disait si bien La Fontaine: "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de les dire!"

salon littéraire
Bon, on n'est pas ici pour faire assault de références littéraires, et encore moins pour stigmatiser un contradicteur. Le Comité mh pense ce qu'il veut de la médecine du travail(on ne voit d'ailleurs pas trés bien le rapport avec la modernisation de l'hôtellerie,mais passons)mais la diffamation et les accusations-graves- sans fondement relèvent, faut-il le rappeler, du tribunal correctionnel. Nous sommes loin, hélas, de la pure liberté de parole qui ne doit pas être confondue avec la licence de dire n'importe quoi, et encore moins de mettre en cause la probité d'autrui.

Oh, oh...
"La diffamation et les accusations-graves- sans fondement relèvent, faut-il le rappeler, du tribunal correctionnel". Diantre ! Bigre ! Fichtre !

Le Huron - qui ne change décidément pas (j'ai hélas des doutes qu'en 2009 cela soit différent) - est généralement arrivé au bout de ses arguments, quand il projette ses menaces de procès, de tribunal, de "je-vais-en-parler-à-mon-avocat", de "vous-allez-voir-ce-que-vous-allez-voir"...

Mais au fait, de quelles accusations et diffamation parle-t-il ?

Quant au CMH, nous le savions déjà que Le Huron ne comprend pas ce que le mot "modernisation" signifie.

Ses interventions décalées cassent le rythme de cet intéressant échange ; où en étions-nous déjà ?

Carole, dans ce cas, il faut en parler à Le Huron
Il est accoutumé aux agressions en tout genre et se trouve être le premier à dégainer. Mais comme vous savez de qui il s'agit, je pense que vous en resterez là.

Chère Carole
C'est de l'humour ? ou alors vous découvrez juste que le secteur dont vous parlez n'est que le glauque panachage de la cour de récreation et du panier de crabes ?
Si c'est cela je vous rassure ces échanges doux-amères ne sont qu'une faible demonstration de "l'harmonie" de la profession.