CHD Epxert a mené une enquête, au moment où tous les points de vente de restauration étaient encore ouvert, pour connaître l'impact de la livraison lors de la reprise. Principaux faits :
1 : La livraison devient un segment à part entière
Poids de la livraison dans les déjeuners et dîners en France :
- 2016 : 5,6 %
- 2018 : 6 %
- 2020 : 8 %
L'engouement est tel qu'il renforce le développement des Dark Kitchens qui sembleraient être une solution d'avenir.
2 : Bien plus qu'un simple canal de vente, la livraison répond à de nombreux impératifs
- Chiffre d'affaires additionnel
- Mise à disposition d'une carte cohérente et adaptée
- Recrutement d'une clientèle frileuse à se déplacer
- Nouvelle expérience client et conditionnement
3 : La livraison portée par les plateformes leaders
Bien au-delà d'une simple progression, c'est l'écart entre les solutions directement assurées par le restaurateur et l'usage des plateformes qui se réduit considérablement au profit des leaders (Uber Eats, Just Eat, Deliveroo).
4 : Nous ne sommes pas pour autant des américains
Oui, la livraison progresse. Oui, la proposition s'étonne. Et le Covid a accéléré tous les désirs de livraison et va laisser des traces. Néanmoins, beaucoup d'inconnus substitent :
- La volonté de retourner en point de vente
- L'opportunité générée par le digital pour offrir progressivement aux restaurants d'assurer de nouveau leurs livraisons
- la fragilité des plateformes liée au surveillance des municipalités et à l'équilibre social des livreurs
5 : La mise à la page de la chaîne de valeurs
Le segment progresse, les habitudes des consommateurs aussi. Les réalités devant être intégrées en tant qu'acteur de la chaîne de valeurs : les gammes, la segmentation, les équipes, le conditionnement, les idées recettes.