"Le comte Moïse de Camondo est mort en
1935. Son hôtel particulier de la rue Monceau [Paris, VIIIe] deviendra le Musée
Nissim de Camondo un an plus tard. Tout est resté figé. Les équipements de l'époque
fonctionnent encore comme l'ascenseur", s'enthousiasme la conservatrice en chef des
lieux, Sylvie Legrand-Rossi. Elle a initié en 2010 l'idée d'une visite
théâtralisée qui rendrait compte de ce qu'était la vie dans cette demeure
aristocratique, son fonctionnement, le personnel domestique qui l'habitait et
rendre accessible les coulisses (escaliers de service, l'office du chef et du
maître d'hôtel, office d'argenterie…). Le déjeuner du mardi 3 juin 1930, fil
conducteur de la visite, est reconstitué à partir des archives de la demeure
(factures, menus...).
"Tout est authentique"
C'est le maître d'hôtel, Pierre Godfin (authentique serviteur du comte comme la lingère Félicie Fillette ou les garçons d'offices dont les noms sont cités durant la visite) joué par un comédien de la troupe In Cauda, qui mène la visite en frac. Devant un groupe d'une quinzaine de visiteurs, le majordome s'entretient avec le chef de cuisine sur le menu et les vins puis explique aux garçons le déroulé du service. "Tout est authentique : les noms, les menus mais aussi les équipements domestiques qui datent d'avant 1914 comme le fourneau de marque Cubain, les chauffe- plats ou serviettes et même le stérilisateur d'eau à ultra-violets, une invention de la fin du XIXe. Le frigidaire électrique date des années 1930", explique la conservatrice. Même les goûts du comte en matière d'arts de la table, pour les porcelaines de Tournai ou de Chantilly, sont évoqués.
Pour participer à cette visite théâtralisée, il faut toutefois s'y prendre à l'avance : "La visite du 19 avril était complète, il faudra s'inscrire par internet pour les suivantes", prévient Sylvie Legrand-Rossi.
#MuséeNissimDeCamondo# #Paris#
"Tout est authentique"
C'est le maître d'hôtel, Pierre Godfin (authentique serviteur du comte comme la lingère Félicie Fillette ou les garçons d'offices dont les noms sont cités durant la visite) joué par un comédien de la troupe In Cauda, qui mène la visite en frac. Devant un groupe d'une quinzaine de visiteurs, le majordome s'entretient avec le chef de cuisine sur le menu et les vins puis explique aux garçons le déroulé du service. "Tout est authentique : les noms, les menus mais aussi les équipements domestiques qui datent d'avant 1914 comme le fourneau de marque Cubain, les chauffe- plats ou serviettes et même le stérilisateur d'eau à ultra-violets, une invention de la fin du XIXe. Le frigidaire électrique date des années 1930", explique la conservatrice. Même les goûts du comte en matière d'arts de la table, pour les porcelaines de Tournai ou de Chantilly, sont évoqués.
Pour participer à cette visite théâtralisée, il faut toutefois s'y prendre à l'avance : "La visite du 19 avril était complète, il faudra s'inscrire par internet pour les suivantes", prévient Sylvie Legrand-Rossi.
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Publié par Francois PONT
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