La reconversion, ça a du bon. Lorsque William Stanger, 29 ans, a souhaité mettre un terme à sa carrière de footballeur professionnel, c'est vers les bagels qu'il s'est tourné. Associé à Simon Pouplin, 29 ans lui aussi et encore gardien de but à l'OGC Nice (06), ils ont ouvert une franchise Bagelstein en plein centre d'Angers (49). Pourquoi les bagels ? "Parce que nous les trouvons excellents et que nous aimons l'approche du fast-food de qualité par Thierry Veil et Gilles Abécassis, les fondateurs de l'enseigne strasbourgeoise Bagelstein", répond le duo.
Quant au choix d'Angers, c'est un concours de circonstances : "Nous cherchions de façon concomitante un local à Rennes, Nantes ou Angers. C'est à Angers que nous avons eu la première proposition viable", raconte William Stanger. Si bien que Rennes et Nantes sont les prochains objectifs pour le tandem Stanger-Pouplin : le premier étant nantais d'origine, le second, choletais. Un Grand Ouest qu'ils connaissent d'autant mieux qu'ils ont tous les deux joué au sein du Stade Rennais.
Développer l'offre du matin et celle du goûter
En pratique, William Stanger a une priorité : "le frais" ! Il se fait livrer chaque jour en petits pains ronds, cookies, muffins, cheesecakes… "Notre centre de production n'est qu'à quelques kilomètres d'Angers. Ce qui nous permet de ne pas travailler deux jours de suite avec les mêmes pains, ingrédients, desserts", précise-t-il.
Actuellement, le Bagelstein angevin compte cinq salariés, dont la majorité à temps partiel, "car nous ouvrons de 9 heures à 21 heures en semaine et jusqu'à 22 heures le samedi", indique William Stanger. Enfin, si le déjeuner et le dîner rencontrent déjà un franc succès, le jeune entrepreneur souhaite développer, dès ce début d'année, l'offre du petit déjeuner et du goûter.
Publié par Anne EVEILLARD