« Nous sommes un département rural, à potentiel culturel et touristique. Malheureusement, sur le terrain, je constate des entreprises à l’agonie. Et plus grave encore, l’agonie des chefs d’entreprise. Je suis allée voir les élus et la Direccte, j’ai expliqué nos difficultés de recrutement et tout s’est enclenché naturellement. Toute la difficulté a été d’expliquer ce que sont nos métiers aujourd’hui et de casser les préjugés ». A Table pour l’Emploi a été lancé par le préfet et l’Umih 41, avec le comité de développement pour l’emploi (CODEVE). Avec plusieurs niveaux de mobilisation. « Nous avons d’abord fait un tour de table avec les prescripteurs. Chacun a dit ce qu’il pensait et certains n’étaient pas tendres. Mais à partir du moment où le dialogue s’est ouvert, nous avons pu arrêter des actions communes. Et c’est ça qui est le plus important, le plus profitable à tous. » Les restaurateurs du département sont impliqués. Ils participent à toutes les opérations susceptibles de faire découvrir le secteur : Nuit de l’Orientation, Deciday, etc. « Il n’y a pas une seule voie. Nous devons nous adresser aux différents publics potentiels, travailler sur la professionnalisation et accompagner les professionnels dans leur recrutement. L’Umih vient d’annoncer une démarche dans ce sens. Dans notre département, c’est quelque chose que nous avons identifié comme crucial. Pour réussir un recrutement et fidéliser ses salariés, il faut avoir une politique en ressources humaines, même quand on est une TPE. C’est tout ça que nous mettons en place avec A Table pour l’Emploi. »
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Publié par Sylvie SOUBES
