La petite enfance, Pathy Maron connaît. Mère de cinq enfants, elle a travaillé comme animatrice dans une crèche pendant vingt-cinq ans avant de concrétiser son projet de café dédié aux enfants et aux parents. "Ce genre d'endroit m'a manqué en tant que maman. J'avais cette idée en tête depuis longtemps", explique-t-elle. À 52 ans, après une rupture conventionnelle et avec une aide de Pôle emploi, Pathy Maron estime que c'est le moment de se lancer. Elle rencontre Laurence Constant, créatrice du premier café-poussette à Paris, visite celui de Marseille, et cherche un local dans le centre de Nancy. Un coup de coeur a tout précipité. "J'ai trouvé deux locaux séparés, en deuxième corps de bâtiment. Ce que je pensais être un handicap s'est révélé être un avantage, car les enfants peuvent aller et venir en toute sécurité", analyse-t-elle.
Les deux salles, entièrement vitrées et fermées (du moins l'hiver), se font face et sont séparées par un couloir ouvert. L'une est réservée aux enfants, avec jouets, tapis, tables, livres... L'autre, meublée de tables, chaises, canapés, transats et chaises hautes, accueille les parents venus prendre un thé, un goûter ou un déjeuner. Les deux locaux totalisent 64 m² pour 20 places assises.
"Cuisine simple"
Pathy Maron a également aménagé une terrasse. "J'ai envie que les gens se sentent comme chez eux. Un papa m'a dit qu'il appréciait la configuration des salles, car il avait l'image sans le son !", sourit-elle. Coté restauration, elle prépare une cuisine simple : des tartes, des salades, des planches charcuterie-fromage, un café gourmand et des gâteaux, avec une formule à 11,90 €. Pour les bébés de 4 à 18 mois, elle propose une formule complète (plat, fruit, laitage et galette de riz) à 6,50 €, avec des produits de la marque bio Good Goût. Pathy Maron prévoit d'animer son café avec des expositions et des ateliers (musique, contes, portage, activités manuelles…) et envisage également de privatiser l'une des salles à l'occasion d'anniversaire ou de baby-shower. Les idées ne manquent pas.
Publié par Laetitia Bonnet Mundschau
jeudi 16 avril 2015