"Le marché du bar-tabac est accessible aux repreneurs en reconversion et aux primo-accédants. Le nombre des transactions est stable sur les douze derniers mois. Les banques financent beaucoup plus facilement ces deux activités car les rentabilités dégagées restent bonnes, malgré une incertitude sur le tabac.
Concernant le marché des bars-brasseries, nous constatons une légère augmentation des ventes en capitaux échangés liées à des affaires cédées de plus en plus importantes, c'est-à-dire avec un chiffre d'affaires compris entre 500 000 € et 1 M€.
Les zones côtières restent toujours dynamiques avec des prix de cession supérieurs à trois fois l'EBE et 100 à 105 % du CA. Sur les zones intérieures, les transactions s'effectuent à moins de 3 fois l'EBE et entre 70 et 80 % du CA.
Sur ce marché, les banques deviennent frileuses lorsque nous ne sommes pas en présence des critères suivants : un repreneur professionnel expérimenté, un apport minimum de 30 % et un profil de gestionnaire."