Dans l'assiette ? Le client choisit sa viande : Kobe, black angus… puis le morceau, la cuisson et la garniture parmi les 13 crèmes de purée maison ou des légumes. Il y a aussi du cru avec des tartares ou du jambon de boeuf de kobe. Sans oublier la « street food » de boeuf de kobe dont les 3 mini burgers sont l'un des bestsellers. Pour les réfractaires à la viande, des salades et ceviches de poisson sont prévus. « Pour moi, le vegan est une mode. L'être humain restera carnivore. Certes, autant en manger moins mais prendre une très bonne viande », soutient Riccardo Giraudi.
Autre point fort du concept, le décor confié du cabinet d'architectes Humbert & Poyet qui joue sur les volumes, les lignes pures, les matières nobles, toujours un bar et les impressionnantes vitrines de maturation où sont exposés les morceaux de viande, une mise en scène moderne des quartiers de boeuf, de la découpe (américaine, argentine ou japonaise) à l'assiette. Mais selon les destinations, le décor s'adapte. Car après Monaco, les ouvertures se sont égrenées : Mykonos, Cannes (Grand Hôtel, saisonnier sur la plage), Mexico, Hong Kong (une étoile Michelin), Dubai et Budapest. Paris (100 places assises) arrive cet été en lieu et place de la Fermette Marbeuf, près des Champs-Elysées. Suivront Rome, Pékin, Riyad et Londres. « Plus ils sont loin, plus je préfère la franchise. Sinon, j'ai 50% des affaires à chaque fois avec un associé. Mon objectif, ce sont 40 Beefbar, lance Riccardo Giraudi. D'ailleurs, je regarde aussi sérieusement à Bordeaux, y compris pour un autre concept que je peaufine, Kobe Klub, un restaurant gastronomique mais sans influence japonaise ».
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Publié par Nadine LEMOINE