Luxe et
volupté : tels sont les maîtres mots qui ont longtemps guidé Flore
Jalenques dans sa recherche du job idéal. La jeune femme de 25 ans est
adjointe de direction au Belleval, un 4 étoiles situé au coeur du
VIIIe arrondissement. Depuis quelques années, elle évolue dans
le monde de l'hôtellerie de luxe. "Cette clientèle est si exigeante que cela
entraîne le personnel hôtelier vers le haut, à la recherche constante de la
perfection. Être aux petits soins pour les autres fait partie de mon ADN, alors
pour moi, ce n'est que du bonheur !"
Ce goût du travail bien fait, elle le peaufine lors de ses études en école de commerce. Trois ans durant lesquelles elle apprend aussi bien l'art du marketing que les métiers plus opérationnels de la cuisine et du service, notamment au sein du groupe Accor. "Mais plus que tout, ce qui m'a formée, c'est l'année que j'ai passée en Asie !".
"Là bas, la diplomatie est la règle"
Ses bouquins sous le bras et des rêves plein la tête, Flore s'envole pour le Cambodge en fin de parcours étudiant. "J'avais envie de découvrir d'autres cultures, d'autres paysages, d'autres façons de travailler". Sur place, la jeune femme suit des cours en anglais à l'université de Phnom Penh et en profite aussi pour voyager à travers l'Asie. "J'ai visité le Vietnam, la Birmanie, la Thaïlande, le Sri Lanka. J'ai découvert des peuples formidablement accueillants, dotés d'un sens du service inné, généreux et désintéressé. Là-bas, la diplomatie est la règle. J'ai beaucoup appris à leur contact".
Parce qu'elle n'envisage pas de quitter l'Asie, elle enchaîne par un stage de six mois au Sofitel de Bali, en Indonésie : un gigantesque hôtel de luxe de 415 chambres et 600 salariés. Flore exerce au service qualité, puis au guest experience. Une période au cours de laquelle elle redéfinit tous les standards de fonctionnement de l'hôtel, travaille sur les plans de formation des équipes, mais aussi sur la e-réputation du resort. Elle termine son stage en décrochant un détachement au service des butlers, ces majordomes de luxe qui répondent aux demandes les plus folles des clients asiatiques comme européens. "C'est là que j'ai sans doute le plus appris. J'ai dû adapter mon savoir-faire à la française et mes techniques de management à la culture locale. […] Par pudeur et pour éviter tout malaise, les Asiatiques ne disent jamais non directement. Leur refus est à lire entre les lignes. Nostalgique de ces années à l'étranger, la Parisienne espère repartir un jour. L'Argentine pourrait bien être son prochain eldorado.
Ce goût du travail bien fait, elle le peaufine lors de ses études en école de commerce. Trois ans durant lesquelles elle apprend aussi bien l'art du marketing que les métiers plus opérationnels de la cuisine et du service, notamment au sein du groupe Accor. "Mais plus que tout, ce qui m'a formée, c'est l'année que j'ai passée en Asie !".
"Là bas, la diplomatie est la règle"
Ses bouquins sous le bras et des rêves plein la tête, Flore s'envole pour le Cambodge en fin de parcours étudiant. "J'avais envie de découvrir d'autres cultures, d'autres paysages, d'autres façons de travailler". Sur place, la jeune femme suit des cours en anglais à l'université de Phnom Penh et en profite aussi pour voyager à travers l'Asie. "J'ai visité le Vietnam, la Birmanie, la Thaïlande, le Sri Lanka. J'ai découvert des peuples formidablement accueillants, dotés d'un sens du service inné, généreux et désintéressé. Là-bas, la diplomatie est la règle. J'ai beaucoup appris à leur contact".
Parce qu'elle n'envisage pas de quitter l'Asie, elle enchaîne par un stage de six mois au Sofitel de Bali, en Indonésie : un gigantesque hôtel de luxe de 415 chambres et 600 salariés. Flore exerce au service qualité, puis au guest experience. Une période au cours de laquelle elle redéfinit tous les standards de fonctionnement de l'hôtel, travaille sur les plans de formation des équipes, mais aussi sur la e-réputation du resort. Elle termine son stage en décrochant un détachement au service des butlers, ces majordomes de luxe qui répondent aux demandes les plus folles des clients asiatiques comme européens. "C'est là que j'ai sans doute le plus appris. J'ai dû adapter mon savoir-faire à la française et mes techniques de management à la culture locale. […] Par pudeur et pour éviter tout malaise, les Asiatiques ne disent jamais non directement. Leur refus est à lire entre les lignes. Nostalgique de ces années à l'étranger, la Parisienne espère repartir un jour. L'Argentine pourrait bien être son prochain eldorado.
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Publié par Mylène SACKSICK
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vendredi 15 juin 2018