Constat : La transmission d’entreprise est un enjeu majeur pour l’économie française et pour l’emploi En 2016, en France, plus de 51 000 PME et ETI ont été cédées, avec plus de 770 000 salariés concernés (Source BPCE – 2019). Mais le nombre de ‘transmissions-reprises’ a chuté d’un tiers entre 2013 et 2016 (de 76 000 à 51 000), une tendance qui se poursuit sur 2017-2018.
Le potentiel de croissance
« Le potentiel de croissance est le premier critère dans la reprise d’une entreprise. 55% des répondants estiment qu’il exerce une influence primordiale. Il est plus important que la rentabilité, jugée primordiale par 37% des répondants, ou la valeur de l’entreprise, jugée primordiale par 25% des répondants. »
L’humain
« L'équipe, les ressources humaines et le savoir-faire de l'entreprise sont parmi les critères les plus souvent cités spontanément lorsqu’on pose la question : Qu’est-ce qui rend une entreprise attractive aux yeux des repreneurs ?. On remarque aussi que les talents internes à l’entreprise influencent la décision de reprise de 92% des répondants, dont 37% estiment qu’ils exercent une influence primordiale sur leur décision. »
Ce qui attire
« 85% des répondants se déclarent totalement rationnels ou plutôt rationnels dans leur approche. Pourtant 49% des répondants estiment que les valeurs véhiculées par l’entreprise, la marque ou le produit influencent davantage leur décision de reprise que la valeur, et 30% des répondants estiment que le plaisir entrepreneurial influence davantage leur décision de reprise que la rentabilité (28% pour ceux qui ont déjà repris une entreprise pour leur propre compte). Cette notion de plaisir est surtout importante pour ceux qui n’ont pas encore repris d’entreprise. Ils sont 68% à considérer que cela a ou aurait une influence forte sur leur décision (vs. 53% pour ceux qui ont déjà repris une entreprise pour leur propre compte). Même si le plaisir influe moins ceux qui sont déjà passés à l’acte, 50% des repreneurs pour leur propre compte ont repris plus d’une entreprise. »
Quel territoire et pourquoi
« L’attachement au territoire (l’attachement affectif ou personnel à la région/localité dans laquelle est implanté le siège de l’entreprise ou ses succursales) est un critère rarement pris en compte dans la reprise d’une entreprise. Seuls 59% des répondants estiment que cet attachement a une influence sur leur décision et seuls 8% estiment que cette influence est primordiale. En revanche, 71% des répondants estiment que l’attractivité du territoire (accessibilité, bassin d’emplois, incitations fiscales…) influence davantage leur décision de reprise que l’attachement au territoire. Les repreneurs semblent donc mobiles et prêts à faire entrer les différents territoires en concurrence. »
Accompagnement
« 80% des répondants estiment que les conseils des professionnels de la transmission d’entreprise (experts comptables, avocats, notaires, réseaux d’accompagnement) influencent ou influenceraient leur décision de reprendre une entreprise. Les repreneurs pour le compte d’une entreprise sont ceux pour qui ces conseils sont le plus importants. Ils sont 51% à considérer que cela a une influence forte sur leur décision (vs. 39% pour les repreneurs pour leur propre compte). Estimer le conseil comme influent ne s’oppose pas à être intuitif. En effet 83% des répondants se déclarent aussi plutôt intuitifs. 78% des personnes se déclarant plutôt intuitives pensent aussi que le conseil influence ou influencerait leur décision. »