Il y a quelques mois, un retraité texan faisait le buzz en démontrant que vivre sa retraite à l’hôtel serait moins cher, plus accueillant et aussi adapté au grand âge - même en situation de dépendance, qu’une résidence pour seniors. “Il suffit d’aller dans les grands hôtels au Touquet, à Deauville ou à Cannes pour constater la présence de vieilles dames, parfois dépendantes, accompagnées de leur garde malade. Mais cela coûte une quinzaine de milliers d’euros par mois”, regrette Alexandre Canabal, fondateur de Carthagea. Depuis quatre ans, sa société de droit français propose à des retraités francophones, pas forcément fortunés, de substituer à l’Ehpad une résidence, presque de rêve, dans des hôtels de standing situés en Tunisie.
“À partir de 2 700 € euros mensuels, la moyenne de ce que coûte un Ehpad en France, nous offrons une chambre d’hôtel 4 étoiles, une aide-soignante par résident de 7 h 30 à 20 h 30, la possibilité d’être hospitalisé dans une clinique sans frais grâce à la Caisse des Français de l’étranger, quatre billets d’avion par an à la famille pour rendre visite à leurs aînés”, explique l’entrepreneur.
Un gigantesque marché hôtelier avec le vieillissement de la population
“Ce service serait compliqué en France en raison des charges de personnel. Si des dizaines de retraités, souvent atteints de maladies dégénératives, séjournent dans les deux hôtels à Hammamet où nous exploitons un parc de chambres, c’est parce que, nous offrons un cadre sécurisant et bienveillant. Les chambres sont équipées de système vidéo afin que les familles s’assurent, quand elles le souhaitent, de l’attention portée à leurs proches. Une salle de soins équipe le service avec médecins, kinésithérapeutes, neuropsychologues…”, affirme Alexandre Canabal qui prévoit d’accueillir une dizaine de milliers de résidents francophones dans les années à venir.
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Publié par Francois PONT