“Mieux vaut être copié que copier...”, Olivier Bouscatel (Les Illustres à Toulouse) donne le ton. Avec Louis Ferrer (le Cosmopolitain), il a été retenu lors de l’appel d’offres lancé par le Théâtre de la cité, à Toulouse. Leur restaurant, baptisé Chéri Chéri, a donc ouvert dans l’ancien conservatoire, qui accueille déjà les Halles de la cité, un concept associant bar à huîtres, à charcuterie, à sushis, à fromages, etc.
Chéri Chéri est ouvert jusqu’à 23 heures 30, pour permettre aux clients de venir manger même après le spectacle. Il compte 70 couverts, plus 80 en terrasse dès le printemps. Au bar, un mixologue prépare les cocktails reprenant ou parodiant des titres de films : Chéri, j’ai rétréci les gosses ; Chéri, fais-moi peur...
Miser sur la qualité
À la carte, les pizzas italiennes côtoient des burgers new-yorkais. “Ça parle à tout le monde, de New York à Rome. Ce sont des plats que l’on aime retrouver dans un restaurant urbain”, explique Olivier Bouscatel. “La qualité, c’est ce qui fait la différence, ajoute la chef italienne Egleh Menossi. On a fait un énorme travail d’approvisionnement des produits.” L’huile d’olive est pressée dans une coopérative du sud de l'Italie, les vins sont italiens, la farine provient du Moulin de Perrine à Auriac-sur-Vendinelle (Haute-Garonne), la charcuterie est produite par des artisans locaux. La pancetta, le salami de Milan, la bresaola s’exposent au comptoir à charcuterie, à côté du bar à mozzarella. Quant au pain des burgers, il est fait maison.
“On prépare les plats en direct devant les clients, ajoute Olivier Bouscatel. Ils adorent s’installer au comptoir et échanger avec les cuisiniers.” Sebastiano, le pizzaïolo, confectionne aussi des mini-pizzas pour les enfants. “Chez nous, vous ne trouverez pas de menu pour enfants. On prépare le même plat que pour les adultes mais en demi-portion et on divise le prix par deux. Les parents y sont très sensibles.”
Au déjeuner, le ticket moyen oscille entre 20 et 25 €.
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Publié par Dorisse PRADAL