Un propriétaire des murs ouvert à la négociation
C'est le cabinet Michel Simond qui va dénicher l'emplacement idéal. "Ce local remplissait tous les critères : une zone d'activité commerciale pouvant capter une clientèle du midi, la proximité d'une route extrêmement passante avec un rond-point enregistrant le passage de 100 000 voitures par semaine, des commerces voisins qui fonctionnent bien et enrichissent la zone de chalandise, un grand parking indispensable lorsqu'on se situe en Zac, une surface de 400 m2, et la possibilité de faire les travaux d'aménagement souhaités qui incluaient notamment la création d'une cuisine professionnelle et d'une hotte d'extraction", explique Claude Richoux, directeur du cabinet Michel Simond de Cournon-d'Auvergne. Selon l'intermédiaire en transaction de fonds de commerce, deux autres facteurs ont joué en faveur des repreneurs. D'une part, le local est situé dans un immeuble qui n'est pas en copropriété. Cela limitait au seul propriétaire des murs la négociation pour la création d'un système d'extraction d'air. D'autre part, le propriétaire des murs était aussi l'exploitant du commerce précédemment installé dans les lieux, et il exploite un autre commerce à quelques mètres de là. "Ce propriétaire avait essayé d'exploiter un magasin d'art de la table, mais il ne parvenait ni à le rentabiliser ni à la vendre. Il a vu dans Chez Épicure un moyen d'avoir un locataire dont la clientèle pouvait aussi lui bénéficier", détaille le professionnel qui avoue avoir mis près de six mois pour que le propriétaire et les acquéreurs parviennent à un accord. "Ce qui devait être une cession de fonds de commerce s'est, au fil de la négociation, transformé en une simple entrée dans les lieux avec conclusion d'un nouveau bail", détaille-t-il. Côté crédit, les créateurs n'ont pas eu de difficultés. "Notre banque a été très réactive et nous a prêté les fonds sans même exiger de garantie", se satisfait Florence Bettiol. Une facilité que les chefs d'entreprise doivent au succès et à la pérennité de leurs précédentes affaires.
Publié par Tiphaine BEAUSSERON