Le challenge va donc consister à obtenir une réponse sans donner l'impression de mettre la pression sur le recruteur. Première étape : envoyer un e-mail dans les deux ou trois jours suivants l'entretien. Cinq ou six lignes, pas plus, juste pour vous rappeler au bon souvenir de la personne qui vous avez rencontrée, et réitérer votre intérêt pour le poste et l'entreprise.
Si vous n'avez toujours aucune nouvelle une semaine plus tard, pas de panique. Il se peut que le recrutement ne soit pas encore arrivé à son terme ou que la mission ait été transférée à un autre service en interne. Vous pouvez tout à fait envoyer à nouveau un message, mais cette fois-ci, tâchez de poser une question appelant idéalement une réponse de la part de votre interlocuteur. Exemple : "Puis je me permettre de vous contacter demain pour échanger à ce sujet ?" N'hésitez pas à vous faire préciser l'heure idéale, histoire de vous donner le maximum de chances d'entrer en contact avec le recruteur. Évitez les horaires de début de matinée ou d'après-midi. Si enfin vous arrivez à joindre votre interlocuteur, soyez direct pour ne pas risquer de l'agacer. L'idée est de lui demander poliment un retour sur votre candidature, au prétexte que vous cherchez à en tirer des enseignements.
Trois semaines ont passé et toujours rien ? Les choses ne s'annoncent pas sous les meilleurs auspices. Pour en avoir le coeur net, vous pouvez réessayer de joindre votre interlocuteur, mais directement par téléphone cette fois. Si vous êtes terriblement gêné d'insister, rappelez-vous que donner signe de vie à un recruteur peut également être l'occasion de donner un complément d'information. Par exemple, pour souligner une compétence que vous avez omis de signaler en entretien. Dernière option, qui peut être une excellente nouvelle, lui écrire pour lui annoncer votre embauche… ailleurs !
Publié par Mylène SACKSICK