Treize candidats ont participé, le 10 octobre, à la finale nationale du concours du meilleur apprenti de France (MAF) sommellerie, à l’École de Paris des métiers de la table (XVIIe). Après une longue série d’épreuves, sept d’entre eux ont décroché le titre tant convoité : Lucas Fournage (lycée hôtelier Yvon Bourges de Dinard), Lïa Gouault (lycée de Gascogne à Talence), François Hangard (lycée Georges Baptiste à Canteleu), Pierre Le Calvé (CFA Médéric, Paris), Axel Pouplin (lycée de Gascogne à Talence), Nicolas Roussel (lycée Albert de Mun, Paris) et Clément Ricoult (CAF Médéric, Paris).
Les candidats ont d’abord dû répondre à un questionnaire sur leurs connaissances théoriques en œnologie, sur les vignobles de France et du monde et les boissons en général, pendant quarante minutes. Ils ont ensuite dû réaliser une analyse olfactive de quatre eaux-de-vie. Ils se sont ensuite rendus devant les sept jurys composés de professionnels du vin, de sommeliers ou professeurs en sommellerie pour réaliser une analyse sensorielle d’un vin blanc, d’un vin rouge, puis d’une autre boisson (un café pour un premier groupe et un thé rooibos pour le second). Un exercice très difficile et codifié, demandant de leur part une grande concentration
Ont suivi deux épreuves techniques : l’ouverture d’une bouteille de vin effervescent avec service de huit flûtes en une seule fois et sans repasse, puis la décantation à la bougie d’un vin présentant un dépôt.
Enfin, venaient une épreuve de commercialisation en français et en anglais (avec une carte des vins et boissons préparés par leurs soins), puis une association mets et vins (avec ou sans alcool) avec un plat ou un dessert que le candidat découvrait sur le moment.
“Une belle image de la profession”
Philippe Faure-Brac a salué le travail de tous les présents pour cette édition du concours. Ce dernier a, une fois de plus, “témoigné du bon niveau des candidats, qui donnent une belle image de la profession", s’est félicité le meilleur sommelier du monde lors de son discours de clôture. Nicolas Roussel, nouveau MAF, confiait avant la proclamation des résultats, “avoir pris beaucoup de plaisir lors de chacune des épreuves, écrites comme pratiques”. Actuellement en poste au Peninsula Paris, il s’était préparé, à la fois personnellement et avec ses collègues : “Cela m’a beaucoup aidé.”
Autre tout nouveau MAF, Pierre Le Calvé, responsable de salle et sommelier de l’Aven Vor (1 étoile Michelin) à Port-Louis (Morbihan), reconnait avoir été bien accompagné par son chef. “J’ai beaucoup révisé sur mes temps de pause entre chaque service, environ une heure trente par jour depuis le mois d’août. Le MAF est vraiment une belle expérience, c’est enrichissant et cela fait grandir.”
Publié par Roselyne DOUILLET