Douze stands de marché pour faire les courses ou cuisinier, 10 échoppes de street food, 3 bars, un rooftop, 1 000 places assises et de nombreux mange-debout. Voici l’image des Halles de la Cartoucherie, installées dans un lieu emblématique du passé industriel de Toulouse (Haute-Garonne). Le projet a été lancé en 2016. “Lors de l’appel à candidatures, nous avons reçu plus de 1 000 dossiers. Notre cahier des charges était très strict : il fallait que les restaurateurs développent un nouveau concept et qu’ils travaillent avec des produits locaux ou régionaux”, explique Farid El Attar, responsable du pôle alimentaire. Au total, 200 dossiers ont été présélectionnés et une dizaine de professionnels sont restés.
On y retrouve un bar à cassoulet (Cassoularium), le Bouillon des halles signé Yannick Delpech, une crêperie bretonne (Chez Yfig), des spécialités indiennes, (Tata La Cucina), de la cuisine vietnamienne (Kumquat), et Alexandre Panza y a également ouvert une école de cuisine, La Source. “Nous proposons des formations très engagées sur les questions écologiques et sociales. L’objectif est de mettre nos apprenants dans le grand bain en les faisant travailler au sein des halles.”
“Projet à impact”
Les baux commerciaux sont conclus pour un an afin de permettre à l’offre de se renouveler. “Le loyer est calculé sur le chiffre d’affaires. Si le commerçant s’approvisionne à plus de 50 % en produits locaux et à moins de 150 km de Toulouse, il peut bénéficier d’une ristourne ; même chose s’il redistribue les invendus”, ajoute Farid El Attar. Le lieu se veut fédérateur. “On voulait un projet à impact, on a fait attention au choix des matériaux, à la collecte des déchets, aux conditions de travail, à la vie de quartier”, ajoute-t-il.
Sur place, les Toulousains pourront y trouver un espace de coworking, une salle d’escalade, de spectacles (ouverture au printemps 2024) mais aussi une friperie solidaire.
Publié par Dorisse PRADAL