En lice avec une quarantaine d'autres repreneurs potentiels, Frédéric Riolino et Tony Berthelot ont décroché la concession parce que leur projet se voulait "le plus proche des Angevins". Comprenez que l'offre proposée est à la fois variée et pertinente. Avec une carte de brasserie à l'heure du déjeuner, pourvue d'une formule entrée-plat-dessert à 16 €. Des boissons, des pâtisseries et une sélection de glaces artisanales, l'après-midi.
"La part belle aux producteurs locaux"
Enfin, des suggestions le soir, qui vont de la poêlée de Saint-Jacques au tournedos de veau à l'angevine, en passant par les escargots. "Nous faisons la part belle aux producteurs locaux", souligne Frédéric Riolino. Notamment pour la viande, les vins ou encore en préparant la crème brûlée avec du Guignolet d'Anjou. Quant à la déco, elle a été soignée. Inspirée par l'aviation et les voyages, on retrouve des fauteuils club en cuir patiné, des salles et salons cosy, un bar digne d'un club anglais.
Mais aussi quelques touches dépareillées, chinées, qui donnent une âme au lieu. Au total, terrasse comprise, le restaurant du Mail compte quelque 200 places assises. D'où une équipe de trois cuisiniers, sous la houlette du chef Eric Vigneron, et de sept personnes en salle "formées à présenter les plats et les vins", précise Frédéric Riolino. Déjà à la tête de la brasserie angevine Le Win's, qu'ils ont conservée, Frédéric Riolino et Tony Berthelot connaissent bien le secteur de la restauration.
D'ailleurs le premier, diplômé du lycée hôtelier de Noirmoutier (85), évoque un nouveau projet d'ici un à deux ans. Toujours à Angers. Car les défis ne lui font pas peur : avec le restaurant du Mail, il démarre une saison estivale où il va ouvrir 7 jours sur 7, de 9 heures à 2 heures du matin. Une saison où il espère aussi obtenir l'autorisation d'installer transats et cabines de bains à l'orée de son établissement.
Publié par Anne EVEILLARD