Décret plage : les difficultés prévues de longue date se concrétisent

Ramatuelle (83) Alors que la saison estivale démarre sur la Côte d'Azur, les exploitants de plage ont fait le point sur la nouvelle réglementation et le schéma d'aménagement de la plage de Pampelonne.

Publié le 22 avril 2016 à 18:26
 
La Fédération nationale des plages restaurants (FNPR) et l'Association des exploitants de plage de Pampelonne (AEPP) ont tenu deux réunions à Ramatuelle (Var) et Nice (Alpes-Maritimes) pour informer leurs adhérents sur les dossiers en cours. Alors que le schéma d'aménagement de la plage de Pampelonne a été entériné par le Conseil d'État le 15 décembre 2015, l'AEPP entend mener un rôle actif dans l'enquête publique obligatoire qui aura lieu durant l'été.

Avec l'application du schéma, quatre établissements sur les 27 existants sont amenés à disparaître alors que ceux qui restent verront leur surface diminuée. "Avec le calcul qui cumule surface et linéaire, nous arriverons à une occupation de 9 % de la plage à Pampelonne, a rappelé Jean-Claude Moreu, président de l'AEPP, ce qui est très en-dessous des 20 % préconisés. Nous allons perdre 4 000 couverts en juillet et août ainsi que 2 000 matelas sur les 5 000 actuels."

Le président a une fois de plus insisté sur la perte prévisible de 300 emplois directs, ainsi que des conséquences sur l'économie régionale. L'AEPP maintien sa mobilisation et entend faire remonter ses doléances lors de l'enquête publique.

 

Les grosses stations touristiques impactées 

"Avec la mise en application du décret au fur et à mesure du renouvellement des concessions de plage, ce sont aujourd'hui les grandes villes touristiques qui sont touchées", a expliqué René Colomban, président de la FNPR. En effet, Cannes, mais aussi Antibes-Juan-les-Pins, sont aujourd'hui en pleine difficulté sur le sujet.

"Nous ne sommes pas contre le décret mais nous demandons une occupation réelle de 20 % du domaine public maritime." Avec le calcul complexe des surfaces concédées, l'occupation est ramenée à 17 % à Nice et moins de 15 % à Cannes. "Le tourisme est un moteur en France, c'est une folie de risquer de perdre 2 000 emplois rien que sur les plages. Il est urgent de trouver des solutions."

La FNPR demande de longue date un assouplissement du décret, mais réfléchit aussi à de nouvelles pistes, comme la création de zones à haute fréquentation touristique ou faire reconnaître l'intérêt patrimonial de ces établissements. Une convention nationale des plages sur le sujet, organisée par l'Umih, aura lieu à Cannes les 30 et 31 mai.

Photo

Publié par Marie TABACCHI



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de rang H/F

75 - PARIS 01

Poste de chef de rang expérimenté(e), service au plateau ( limonade) . Brasserie de luxe clientèle touristique, anglais obligatoire. Un établissement avec de la rigueur et des codes. Profil recherché : dynamique souriant responsable prise de décision independant

Posté le 11 janvier 2025

Directeur de restaurant H/F

75 - PARIS 01

Nous recherchons un Manager / Responsable (H/F) café/ restaurant. Expèrience de manager Obligatoire dans des brasseries . Limonade importante service continue. Brasserie de luxe. Nous recherchons une personne motivée rigueur prise d'initiative responsable dynamique

Posté le 11 janvier 2025

Serveur H/F

Suisse

L'Hôtel de ville de Cudrefin recherche, dès le 1er février 2025: SERVEUR/SERVEUSE 60-80% Service à la carte, brasserie, gestion des extras. Français indispensable, allemand ou anglais un atout. Petite équipe dynamique, peu de coupures, 1 à 2 week-ends de congé par mois.

Posté le 11 janvier 2025