L'Hôtellerie Restauration : Quels seront les grands enjeux pour Euro-Toques en 2014 ?
Didier Peschard : Notre principal défi est de faire revenir le produit et le lobby au coeur de notre association. Nous devons intensifier le lobbying à Bruxelles en sélectionnant un cabinet spécialisé pour accentuer notre démarche sur la pêche. Nous avons toujours pour objectif d'organiser une table ronde réunissant pêcheurs, industriels de la pêche, grande distribution et chefs pour lutter contre les rejets en mer, pour faire découvrir à nos clients de nouveaux poissons. Nous devons lutter contre le gaspillage alimentaire, innover en accommodant les bons restes.
Dans cette lignée, nous souhaitons travailler davantage avec les restaurants scolaires et les collectivités. Il serait important que les mairies prennent contact avec nous car nous pourrions ainsi travailler avec les diététiciens pour leur rappeler la saisonnalité des produits, et quels sont les meilleurs dans nos régions.
Enfin, nous accentuons nos efforts pour simplifier les étiquetages et les rendre plus lisibles. Il est plus important de connaître le jour et le lieu de la pêche plutôt que le jour d'envoi du poisson et le nom du transporteur.
Nous devons également redoubler d'efforts au niveau européen en dynamisant les pays à fort potentiel, comme l'Italie qui représente un vivier de chefs.
Toujours dans le cadre de notre mission européenne [Euro-Toques est la seule organisation de chefs reconnue au niveau européen, NDLR], nous souhaitons nous rapprocher de l'Hotrec, qui est plus un lobby syndical que de produits, à qui nous pouvons apporter notre complémentarité.
Comment travaillez-vous avec les associations de chefs ?
Nous sommes très complémentaires avec les Meilleurs ouvriers de France et les Maîtres cuisiniers de France. Les MOF apportent l'excellence des hommes et les MCF une expérience, une maîtrise des questions d'apprentissage et des concours. Nous travaillons principalement avec ces deux associations puisque nous apportons notre expertise sur le produit, en accord avec notre slogan, "notre lobby, c'est le produit !". Notre comité des sages (lire ci-dessous) a été choisi par le Salon de l'agriculture pour leur dîner annuel sur le thème de l'influence méditerranéenne dans la cuisine française, avec la complicité des MOF et MCF. Par ailleurs, nous partagerons un stand commun sur Equip'Hotel en novembre prochain avec une mise en avant des produits, des démonstrations de chefs, un concours de cuisine, salle et sommellerie - équipe espoir de la restauration française. Nous reconduirons également nos opérations Tables en scène du 19 au 24 mars prochain et Gibiers en scène en novembre prochain. Ces événements ont pour but de valoriser auprès du grand public les multiples compétences des métiers de salle, à travers l'art de la découpe, du flambage, de la sommellerie…
Comment allez-vous développer le nombre d'adhérents ?
Nous souhaitons développer l'association. L'arrivée des sages devrait avoir un double impact : nous faire meiux connaître du grand public et des chefs. Nous réfléchissons à une réduction des cotisations, qui permettrait aux chefs de ne pas avoir à faire un choix entre adhérer à Euro-Toques et à une autre association ou syndicat professionnel.
Didier Peschard : Notre principal défi est de faire revenir le produit et le lobby au coeur de notre association. Nous devons intensifier le lobbying à Bruxelles en sélectionnant un cabinet spécialisé pour accentuer notre démarche sur la pêche. Nous avons toujours pour objectif d'organiser une table ronde réunissant pêcheurs, industriels de la pêche, grande distribution et chefs pour lutter contre les rejets en mer, pour faire découvrir à nos clients de nouveaux poissons. Nous devons lutter contre le gaspillage alimentaire, innover en accommodant les bons restes.
Dans cette lignée, nous souhaitons travailler davantage avec les restaurants scolaires et les collectivités. Il serait important que les mairies prennent contact avec nous car nous pourrions ainsi travailler avec les diététiciens pour leur rappeler la saisonnalité des produits, et quels sont les meilleurs dans nos régions.
Enfin, nous accentuons nos efforts pour simplifier les étiquetages et les rendre plus lisibles. Il est plus important de connaître le jour et le lieu de la pêche plutôt que le jour d'envoi du poisson et le nom du transporteur.
Nous devons également redoubler d'efforts au niveau européen en dynamisant les pays à fort potentiel, comme l'Italie qui représente un vivier de chefs.
Toujours dans le cadre de notre mission européenne [Euro-Toques est la seule organisation de chefs reconnue au niveau européen, NDLR], nous souhaitons nous rapprocher de l'Hotrec, qui est plus un lobby syndical que de produits, à qui nous pouvons apporter notre complémentarité.
Comment travaillez-vous avec les associations de chefs ?
Nous sommes très complémentaires avec les Meilleurs ouvriers de France et les Maîtres cuisiniers de France. Les MOF apportent l'excellence des hommes et les MCF une expérience, une maîtrise des questions d'apprentissage et des concours. Nous travaillons principalement avec ces deux associations puisque nous apportons notre expertise sur le produit, en accord avec notre slogan, "notre lobby, c'est le produit !". Notre comité des sages (lire ci-dessous) a été choisi par le Salon de l'agriculture pour leur dîner annuel sur le thème de l'influence méditerranéenne dans la cuisine française, avec la complicité des MOF et MCF. Par ailleurs, nous partagerons un stand commun sur Equip'Hotel en novembre prochain avec une mise en avant des produits, des démonstrations de chefs, un concours de cuisine, salle et sommellerie - équipe espoir de la restauration française. Nous reconduirons également nos opérations Tables en scène du 19 au 24 mars prochain et Gibiers en scène en novembre prochain. Ces événements ont pour but de valoriser auprès du grand public les multiples compétences des métiers de salle, à travers l'art de la découpe, du flambage, de la sommellerie…
Comment allez-vous développer le nombre d'adhérents ?
Nous souhaitons développer l'association. L'arrivée des sages devrait avoir un double impact : nous faire meiux connaître du grand public et des chefs. Nous réfléchissons à une réduction des cotisations, qui permettrait aux chefs de ne pas avoir à faire un choix entre adhérer à Euro-Toques et à une autre association ou syndicat professionnel.
Publié par Propos recueillis par Vanessa Guerrier-Buisine
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