L'assemblée générale de l'Umih Cantal s'est déroulée à Super Lioran, sous la présidence de Thierry Perbet. Après le point sur les finances du syndicat par le trésorier, Julien Fleury, les participants sont rentrés dans le vif du sujet. Maître Kominé Bocoum, avocat du syndicat, a insisté sur la nécessité de le contacter avant la signature d'un contrat de travail équivoque, qui "trop souvent débouche sur des procédures coûteuses". Il a évoqué le dossier de l'entraide familiale et les affaires litigieuses que cela engendre avec l'Urssaf.
Côté formation, Muriel Cano, nouvelle directrice de l'IFPP d'Aurillac, s'est félicitée de la présence d'un nouveau professeur de cuisine, Jérôme Cazanave, chef du Jarrousset à Murat. Mais la profession a toujours des difficultés pour recruter, comme l'a souligné Bruno Giral, vice-président. Un professionnel dans la salle a alors suggéré de faire appel à des travailleurs étrangers. Pour Thierry Grégoire, représentant national de l'Umih et président des saisonniers, "ce n'est pas une bonne idée", assurant qu'il y a de la main d'oeuvre disponible en France.
Sur le dossier de l'e-commerce, ce dernier a fustigé Booking et autres acteurs d'internet : "Ils ont mis un péage sur les autoroutes de l'internet. Nous voulons seulement une relation loyale, basée sur du pragmatique. Une commission calculée sur le TTC, même un énarque peut comprendre que c'est aberrant. Maintenant, les banques prêtent à ceux qui achètent pour louer par Airbnb, mais pas aux professionnels de l'hôtellerie. Il faut leur interdire la vente à la nuitée et imposer que les chambres d'hôte aient les mêmes contraintes que nous."
Publié par Pierre BOYER