Johan Jacquemin a vécu en Californie
avant de revenir à Saint-Amand-Montrond (Cher). "Avec un ami, Vincent Diez,
je voulais fonder une entreprise sans couper les ponts avec l'esprit
californien, explique-t-il. C'est ainsi que nous avons créé Eat-n-go en
mars 2014." Alors que le duo
espérait servir 25 burgers par jour, le restaurant a vite été dépassé avec
plus de cent repas quotidiens. La qualité des burgers élaborés avec des
produits locaux, la décoration rappelant celle d'un Diner américain et l'ambiance
décontractée ont vite séduit la clientèle de cette ville de 11 000 habitants.
Un succès rapidement dupliqué à Bourges.
La PME de cinq salariés veut se démarquer de la
restauration rapide classique avec des burgers inspirés de l'Ouest américain. Six
recettes ont été élaborées avec quatre tailles, du classique à 'l'Ultime Mammouth' et ses quatre
steaks (de 8 à 22 €) et bientôt six avec 'l'Extrême Mammouth'. Pour Johan Jacquemin, il s'agit "d'un
concept original qui donne lieu à des concours, donc à des événements et à de
la communication". Forts de leur succès, les deux créateurs veulent
poursuivre leur développement : une ouverture est prévue en 2016 à
Montluçon avant un drive-in, sans doute à Bourges. "Nous allons nous développer en
franchise, précise Johan Jacquemin. Nous ne garderons que l'établissement
de Bourges en intégré. Nous espérons trois ouvertures par an à partir de 2017." Pour cela, Eat-n-Go mise sur une "franchise
low cost" (35 à 40 000 €
d'apport et un investissement d'environ 100 000 €) avec une "rentabilité
assurée" malgré un ticket moyen
de 11 € et une marge faible.
Publié par Jean-Jacques TALPIN