En restauration comme en hôtellerie, le besoin de personnel qualifié ne simplifie pas la donne. La problématique de l'emploi ne recouvre pas une seule vérité mais bien une multitude de cas. Le projet de loi pour de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs, porté par Myriam El Khomri, ministre du Travail, coince aussi au niveau des contrats saisonniers. Le secteur va-t-il faire les frais d'une réponse généraliste, qui consiste à instaurer une compensation financière pour les contrats saisonniers en cas de non-reconduction d'une année sur l'autre ? L'Umih et la Fagiht ont cosigné la semaine dernière une lettre adressée aux parlementaires (lire p. 4) dans laquelle ils s'élèvent contre le dispositif qui, s'il était adopté, conduirait à rendre encore plus frileux les exploitants, à limiter voire diminuer les contrats, à rendre le système encore plus lourd.
Publié par Sylvie SOUBES