Lors du conseil des ministres du 1er octobre, le nouveau secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, a indiqué son attachement à "une politique maritime au service de l'emploi, de l'environnement, de l'innovation et de l'éducation". Il a parlé de croissance et d'emploi, liés à la marine marchande, aux grands ports maritimes et au "soin apporté au tourisme littoral".
À un an et quelques jours de la date d'application du décret qui remet en cause l'activité commerciale des établissements de plage, allant jusqu'à la fermeture définitive de certains restaurants, notamment sur la Côte d'Azur, comment la profession doit-elle réagir ? Avec optimisme, incrédulité, scepticisme, confiance ? La réunion entre les différents acteurs concernés annoncée avant l'été pour septembre a été reportée à la suite du remaniement ministériel et les professionnels sont toujours dans l'attente d'une date. Quelques tournures de phrases dans un discours officiel n'ont malheureusement plus l'impact escompté. Sur le terrain - ou plutôt le sable ! - l'inquiétude et l'incompréhension grandissent.
La France a-t-elle aujourd'hui les moyens de se priver d'activités commerciales et d'emplois existants ? Le législateur, en 2006, n'avait pas de boule de cristal pour mesurer la réalité sonnante et trébuchante de la France des années 2014-2015... Des solutions - oui, ici aussi - doivent être trouvées. L'avenir de ces entreprises influent directement sur l'attractivité des destinations. Et ce n'est pas parce qu'elles sont très connues qu'elles vont pouvoir conserver leur attrait sans les entreprises qui ont contribué à leur succès.
Publié par Sylvie SOUBES