"Les attentats
sanglants qui ont été perpétrés à Paris et Saint-Denis ont endeuillé la France entière. La profession, symbole de mixité sociale et d'art de vivre,
éprouve, à l'image du pays, une profonde tristesse. "Toutes nos pensées vont aux victimes, aux familles, à leurs
proches, mais nous avons aussi une pensée pour notre profession, touchée en plein
coeur de la capitale, et pour ses salariés qui ont aidé, soigné, assisté, pleuré
et peut-être disparu", écrivait un restaurateur charentais au
lendemain du drame. Un témoignage parmi des milliers. Nous en sommes
conscients : ce sont nos valeurs de liberté et de convivialité qui sont
directement visées. L'état d'urgence décrété par le président de la République
doit inciter chacun de nous à la vigilance mais en aucun cas à la démission.
Les semaines qui viennent vont être extrêmement compliquées. Après l'effroi,
succède l'inévitable réalité du marché. D'un point de vue économique, d'importants
coups de frein sont à envisager. À Paris, même s'il est encore trop tôt pour
chiffrer l'impact, de nombreuses annulations de réservations hôtelières ont d'ores
et déjà été enregistrées. Soutien et solidarité ont débuté l'année 2015, soutien et
solidarité doivent la terminer."
Publié par Sylvie SOUBES