Avec plus de 9 300 événements partout en France et même à l'étranger, la 4e édition de la Fête de la gastronomie, du 26 au 28 septembre, a battu des records. Née d'une volonté politique, la manifestation, qui voit passer les ministres, perdure et s'ancre dans le calendrier des professionnels. Fête populaire qui valorise les métiers de bouche, les savoir-faire, les talents et la transmission, elle est une vitrine dont il serait dommage de se priver.
Elle a aussi une autre vertu 'commerciale'. "Outre sa valeur culturelle et identitaire, la gastronomie a une dimension et un poids économique important : près de 800 000 emplois salariés pour plus de 135 000 entreprises avec un chiffre d'affaires avoisinant les 145 milliards d'euros", reconnaît Carole Delga, secrétaire d'État chargée du commerce. Tous ceux qui, pendant ces trois jours, ont donné de leur temps, mais aussi des produits, ne la démentiront pas. Ce sont des hommes de passion. Ils sont également pour beaucoup des chefs d'entreprise. La crise ne les épargne pas. Quand ils ne la ressentent pas, ils la redoutent.
Cette semaine, la dernière enquête de 60 millions de consommateurs révélait que le pouvoir d'achat des Français a baissé de 4 % depuis 2009, soit près de 1 500 € par an. Une fois réglées les factures incontournables, devinez quel secteur fait les frais des arbitrages ? La Fête de la gastronomie fait la promotion du métier. Autant se mobiliser.
Publié par Nadine LEMOINE