La nouvelle adresse de Jean-François Piège est un projet de couple. Après l'univers Thoumieux élaboré en association avec Thierry Costes, l'ancien chef du Crillon inaugure le 11 décembre au soir son tout premier restaurant (100% Piège côté investissement). D'autant qu'il a été conçu en famille mêlant la cuisine du chef et la conception d'un lieu à l'image des goûts communs que partage le couple. Jean-François et Elodie Piège, qui ont travaillé ensemble depuis le Crillon, ont pris leur temps pour concocter « Clover ». Clover signifie trèfle en anglais (le logo de Thoumieux est déjà un trèfle stylisé réalisé par les artistes M&M, ils ont rempilé pour le logo de Clover). « Le choix du nom s'est imposé de lui-même car nous nous offrons des trèfles depuis longtemps. C'est un symbole, un porte-bonheur, qui sonne mieux en anglais qu'en français, nous semblait-il », dit Elodie Piège. C'est elle qui déniche le restaurant il y a près d'un an.
Situé en plein coeur de Saint Germain des Prés dans le 7ème arrondissement, ce nouveau restaurant intime (ex Coffee Parisien) se compose de deux niveaux. Au rez-de-chaussée, la salle de restaurant, tout en longueur : sur la droite, desserte, armoire réfrigérée où sont exposés des légumes, et le piano. Sur la gauche, les tables de 2 (18 couverts) devant la banquette en cuir. Il n'y a aucune séparation avec la cuisine, où officient Shinya Usami, fidèle collaborateur depuis 10 ans et deux cuisiniers. L'équipe comprend également deux personnes en salle et un plongeur.
La décoration confiée à Charlotte Biltgen donne un espace très personnel, aux tons doux et clairs, du blanc cassé du carrelage mural réalisé selon la technique japonaise du raku au marron clair du bois travaillé petite pièce par petite pièce assemblées au dessus de la banquette. « Nous voulions un lieu simple et limpide, avec peu de couleurs. Passionnés par les arts de la table, nous avons chiné des couverts à Londres, trouvé des assiettes dans le Vermont, au Japon et chez Jars, chez des artisans au fil de nos voyages… », précise Elodie Piège.
Au sous-sol, le couple va installer une « grande table secrète », un séchoir à salaisons et une cave à porto et madère. « C'est un clin d'oeil aux origines portugaises d'Elodie, au même titre que la verticale de Grange des Pères rouges, de 1992 à 2011, qui est son vin préféré », dit Jean-François Piège. En parallèle, avec Caroline Furstoss, chef sommelier du restaurant Jean-François Piège (2 étoiles Michelin) il a réalisé « une sélection d'une quarantaine de vins d'auteurs, des petites productions de vignerons hyper talentueux, entre 40 et 60 euros la bouteille ».
Au menu, une cuisine instantanée. « Clover est un espace de liberté. C'est une cuisine d'auteur qui synthétise d'où je viens avec ma formation classique et où je vais aujourd'hui », glisse Jean-François Piège. Chez Clover, pas de carte, mais un menu unique à 28 euros le midi, à 58 et 73 euros le soir (accueil, entrée, 2 plats, fromage, dessert). Dans l'assiette ? Mousse de foie de canard pas gras lard maison séché ; Moules de bouchot sauce raifort et red meat ; Saint-jacques cuites sur un pavé parisien, fines lamelles de betterave et vadouvan ; Feuilles et côtes de chou cuisinées au citron confit, hareng fumé et châtaignes ; Maigre, râpé de radis noir, jus et fleurs de capucine, Tourte de canard… « Clover est un nouvel espace de création qui diffère totalement de ce que j'ai fait avant, souligne Jean-François Piège. Un lieu intime qui nous correspond et c'est la première maison que nous avons créé tous les deux ».
Situé en plein coeur de Saint Germain des Prés dans le 7ème arrondissement, ce nouveau restaurant intime (ex Coffee Parisien) se compose de deux niveaux. Au rez-de-chaussée, la salle de restaurant, tout en longueur : sur la droite, desserte, armoire réfrigérée où sont exposés des légumes, et le piano. Sur la gauche, les tables de 2 (18 couverts) devant la banquette en cuir. Il n'y a aucune séparation avec la cuisine, où officient Shinya Usami, fidèle collaborateur depuis 10 ans et deux cuisiniers. L'équipe comprend également deux personnes en salle et un plongeur.
La décoration confiée à Charlotte Biltgen donne un espace très personnel, aux tons doux et clairs, du blanc cassé du carrelage mural réalisé selon la technique japonaise du raku au marron clair du bois travaillé petite pièce par petite pièce assemblées au dessus de la banquette. « Nous voulions un lieu simple et limpide, avec peu de couleurs. Passionnés par les arts de la table, nous avons chiné des couverts à Londres, trouvé des assiettes dans le Vermont, au Japon et chez Jars, chez des artisans au fil de nos voyages… », précise Elodie Piège.
Au sous-sol, le couple va installer une « grande table secrète », un séchoir à salaisons et une cave à porto et madère. « C'est un clin d'oeil aux origines portugaises d'Elodie, au même titre que la verticale de Grange des Pères rouges, de 1992 à 2011, qui est son vin préféré », dit Jean-François Piège. En parallèle, avec Caroline Furstoss, chef sommelier du restaurant Jean-François Piège (2 étoiles Michelin) il a réalisé « une sélection d'une quarantaine de vins d'auteurs, des petites productions de vignerons hyper talentueux, entre 40 et 60 euros la bouteille ».
Au menu, une cuisine instantanée. « Clover est un espace de liberté. C'est une cuisine d'auteur qui synthétise d'où je viens avec ma formation classique et où je vais aujourd'hui », glisse Jean-François Piège. Chez Clover, pas de carte, mais un menu unique à 28 euros le midi, à 58 et 73 euros le soir (accueil, entrée, 2 plats, fromage, dessert). Dans l'assiette ? Mousse de foie de canard pas gras lard maison séché ; Moules de bouchot sauce raifort et red meat ; Saint-jacques cuites sur un pavé parisien, fines lamelles de betterave et vadouvan ; Feuilles et côtes de chou cuisinées au citron confit, hareng fumé et châtaignes ; Maigre, râpé de radis noir, jus et fleurs de capucine, Tourte de canard… « Clover est un nouvel espace de création qui diffère totalement de ce que j'ai fait avant, souligne Jean-François Piège. Un lieu intime qui nous correspond et c'est la première maison que nous avons créé tous les deux ».
Publié par Nadine LEMOINE
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