Il n'y a pas de réglementation sur la coupure dans le cadre d'un temps
plein, ni sur l'amplitude journalière. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a
pas de règle. La durée maximale de la coupure va être fixée en fonction de
l'amplitude journalière qui dépend elle-même du respect du temps de repos
minimum de 11 heures entre deux journées de travail.
L'amplitude journalière est le
temps qui, au cours d'une journée de travail, sépare l'heure à laquelle le
salarié arrive dans l'entreprise pour travailler de celle où il la quitte
définitivement, sachant qu'elle comprend le temps de travail effectif, mais
aussi les temps de pause et les coupures. Ni le code du travail ni la
convention collective ne fixent de durée maximale d'amplitude journalière, mais
celle-ci se déduit de la règle du repos obligatoire de 11 heures
consécutives entre 2 journées de travail (art. L3131-1 du code du travail). Dans
la mesure où une journée comporte 24 heures, les 11 heures de repos
obligatoire entre 2 journées de travail limitent forcément l'amplitude
journalière à 13 heures maximum. La durée maximale de la coupure va aussi
dépendre du temps de travail effectif dans la journée, avec pour limite
13 heures maximum de présence dans l'entreprise, coupure et pauses
comprises.
Pour mémoire, les durées
maximales journalières de travail effectif sont de 10 heures pour le
personnel administratif hors site d'exploitation, 11 heures pour les
cuisiniers, 11 heures et demi pour la catégorie autre personnel et
12 heures pour le personnel de réception.
Publié par Pascale CARBILLET
mardi 8 novembre 2016
mardi 8 novembre 2016
mercredi 9 novembre 2016
mardi 8 novembre 2016