“Ma volonté, en tant que président de l’Académie culinaire de France, est de faire du trophée Passion un concours international majeur sur Paris, tous les deux ans. Aujourd’hui, on ne parle que du Bocuse d’or, mais il se déroule à Lyon, et il n’y a plus de grand concours international à Paris, ce n’est pas trop normal.” Fabrice Prochasson n’a pas caché ses ambitions lors du lancement de la 11e édition du trophée Passion, le 9 mai à l’Automobile Club de France, où exerce Julien Guénée, le candidat français pour ce concours, lauréat du trophée national de cuisine et de pâtisserie en mars dernier et deuxième de la sélection française pour le Bocuse d’or.
La compétition se déroulera le 6 novembre prochain à Paris, lors du salon Equiphotel, dont la dernière édition s’est déroulée en 2018. L’événement permettra de “donner une visibilité plus forte pour les candidats et les partenaires”, a-t-il soutenu. Béatrice Gravier, présidente d’Equiphotel, a tenu à signaler la place centrale que prendra la cuisine lors de la manifestation, dans le hall d’entrée du salon, avec une arène de concours agrandie par rapport aux années précédentes. Huit pays ont été sollicités pour participer pour le moment : États-Unis, Belgique, Chili, France, Maroc, Mexique, Luxembourg et Japon. Les réponses définitives sont attendus dans les prochaines semaines.
Les candidats auront cinq heures pour présenter une entrée autour de l’œuf, un plat (deux volailles fermières poêlées) et un dessert café gourmand pour huit personnes. Le concours sera présidé par Fabrice Prochasson et les différents jurys présidés par Eric Pras, Kei Kobayashi (président du jury international), Guy Santoro (président d’honneur international) et Pierre Mirgallet (pâtisserie).
Nouveauté cette année : un prix sera remis au meilleur commis, le prix Espoir Axel, du nom d’un jeune cuisinier de 19 ans décédé il y a six mois, fils de Gilles Villechalane, directeur de la restauration aux bateaux parisiens : “C’est important de garder l’image de ce jeune garçon qui était passionné par la cuisine, par les chefs et l’Académie. Nous allons également organiser un concours des jeunes espoirs de la cuisine française“, a insisté Fabrice Prochasson. Et de poursuivre : “Nous avons créé un prix pour les jeunes en situation de handicap. Pour l’Académie, il faut diversifier le recrutement en cuisine, accepter les différences. La jeunesse, c’est l’espoir, et c’est aussi pour ça que ce prix portera le nom d’Axel.”
Fabrice Prochasson #BéatriceGravier# #KeiKobayashi# #GérardDupont#
Publié par Roselyne DOUILLET