Dans un communiqué, le ministère de la Santé et de la Prévention précise que depuis plusieurs mois, la situation sanitaire en France, comme dans les autres pays de l’Union européenne s’améliore et se stabilise durablement. La France a donc commencé un retour à la normale en mettant fin à un certain nombre de dispositifs d’accompagnement et de réponses exceptionnels afin de revenir progressivement à la situation antérieure à l’épidémie. A compter du 1er mars 2023, la prise en charge des tests de dépistage du Covid-19 se rapproche ainsi des règles de prise en charge de droit commun.
Avant le 1er mars 2023, les tests PCR et antigéniques étaient pris en charge à 100% par l’assurance maladie, pour les personnes vaccinées et sans prescription médicale.
A partir du 1er mars 2023
Un ticket modérateur sera réintroduit pour l’ensemble des tests PCR et antigéniques.
Il y aura un reste à charge, même si le test est prescrit par un médecin. Ce reste à charge sera de 30% du coût du test s’il est réalisé par un médecin ou un pharmacien et de 40% s’il est effectué par un infirmier ou un masseur-kinésithérapeute, précise le ministère dans son communiqué.
Les tarifs des tests sont actuellement fixés à 22 € pour un test antigénique et à 44 € pour un test PCR.
Pour la très grande majorité des assurés qui disposent d’une mutuelle frais de santé, le reste à charge sera nul, car pris en charge par la mutuelle. Il en est de même pour les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire.
La détention d’un Pass sanitaire ne permet plus le remboursement intégral de ces tests, même pour une personne qui serait cas contact, qui aurait déjà été testée positive au Covid dans les jours précédents ou qui présenterait simplement des symptômes.
La prise en charge à 100% est maintenue pour certaines personnes
Afin de continuer à protéger les populations les plus fragiles qui restent les plus exposées à des formes sévères malgré l’amélioration de la situation sanitaire, une prise en charge intégrale est maintenue pour les personnes suivantes, ainsi que pour les professionnels de santé, et ce même en l’absence de prescription :
- Les patients en affection longue durée (ALD) ;
- Les personnes de 65 ans et plus ;
- Les mineurs ;
- Les professionnels des secteurs médicaux et médico-social, sur présentation d’un justificatif attestant de leur statut ;
- Les personnes bénéficiant d’une exonération au titre de l’assurance maternité ;
- Les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif organisés par une agence régionale de santé ou une préfecture au sein de populations ciblées ou établissements d’enseignement dans le cadre de cluster ou suspicion de cluster pourront également donner droit à un remboursement intégral par l’Assurance maladie.
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Publié par Pascale CARBILLET